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Commerce international : l’impact des politiques de Trump sur l’économie européenne

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L'économie européenne avec l'arrivée de Trump

Depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump a bouleversé les normes du commerce international avec une approche souvent imprévisible et agressive. Ses politiques commerciales, marquées par des tarifs douaniers élevés et des menaces de guerre commerciale, ont suscité des inquiétudes non seulement aux États-Unis, mais aussi à l’étranger, notamment en Europe. Alors que l’économie européenne se remet lentement des conséquences de la pandémie de COVID-19, les actions de Trump pourraient-elles la mettre à genoux ?

Un contexte économique fragile

La reprise post-pandémie

L’économie européenne a été durement touchée par la pandémie de COVID-19, entraînant des récessions dans plusieurs pays. Selon les données d’Eurostat, le PIB de la zone euro a chuté de 6,6 % en 2020. Bien que des signes de reprise aient été observés en 2021, avec une croissance estimée à 5 %, les incertitudes persistent. Les chaînes d’approvisionnement mondiales sont encore fragiles, et les entreprises européennes peinent à retrouver un équilibre.

Les tensions commerciales croissantes

Les tensions commerciales entre les États-Unis et l’Europe ne sont pas nouvelles. Sous la présidence de Trump, ces tensions se sont intensifiées, avec des menaces répétées de tarifs sur une variété de produits européens. En réponse, l’Union européenne a également imposé des droits de douane sur certains produits américains. Cette escalade pourrait nuire à la reprise économique européenne en augmentant les coûts pour les entreprises et en perturbant le commerce transatlantique.

Les politiques commerciales de Trump : un double tranchant

Tarifs douaniers et protectionnisme

L’une des caractéristiques marquantes de la politique commerciale de Trump est son approche protectionniste. En imposant des tarifs sur l’acier et l’aluminium importés, Trump a cherché à protéger les industries américaines tout en exerçant une pression sur ses partenaires commerciaux. Cependant, cette stratégie pourrait avoir des effets d’entraînement négatifs sur l’économie européenne.

Les entreprises européennes qui exportent vers les États-Unis pourraient voir leurs coûts augmenter en raison des droits de douane. Par exemple, selon une étude du Peterson Institute for International Economics, les tarifs imposés par Trump pourraient réduire les exportations européennes vers les États-Unis d’environ 10 milliards d’euros par an. Cela pourrait entraîner une diminution des investissements européens et nuire à la croissance économique.

La guerre commerciale : un risque pour tous

La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a également des répercussions sur l’Europe. Les entreprises européennes se trouvent souvent prises entre deux feux, devant choisir entre le marché américain et le marché chinois. Cette situation crée un climat d’incertitude qui peut freiner l’innovation et ralentir la croissance économique.

De plus, si Trump devait intensifier ses attaques contre l’Europe dans le cadre d’une guerre commerciale plus large, cela pourrait exacerber les tensions géopolitiques et nuire aux relations transatlantiques. Une telle escalade pourrait également inciter d’autres pays à prendre position contre les États-Unis, ce qui compliquerait encore davantage le paysage commercial mondial.

Les réponses possibles de l’Europe

Renforcement de l’union économique

Face aux menaces potentielles provenant des États-Unis, l’Europe pourrait être amenée à renforcer son union économique. Cela pourrait inclure une coopération accrue entre les États membres pour soutenir les secteurs vulnérables face aux tarifs douaniers américains. Une telle approche pourrait également renforcer la résilience économique européenne et réduire sa dépendance vis-à-vis du marché américain.

Diversification des marchés

Pour atténuer les risques associés aux politiques commerciales américaines, les entreprises européennes peuvent chercher à diversifier leurs marchés d’exportation. En explorant des opportunités dans d’autres régions du monde, comme l’Asie ou l’Afrique, elles pourraient compenser une éventuelle baisse des exportations vers les États-Unis.

De plus, la signature d’accords commerciaux avec d’autres pays ou blocs économiques pourrait offrir aux entreprises européennes un accès à de nouveaux marchés tout en réduisant leur exposition aux fluctuations du commerce transatlantique.

Les politiques commerciales de Donald Trump représentent un défi majeur pour l’économie européenne déjà fragilisée par la pandémie. Bien que ses actions puissent sembler menaçantes pour certains secteurs, elles offrent également une occasion pour l’Europe de renforcer sa résilience économique et d’explorer de nouveaux horizons commerciaux. En fin de compte, la capacité de l’Europe à naviguer dans ce paysage complexe dépendra non seulement de sa réponse immédiate aux actions américaines mais aussi de sa vision stratégique à long terme pour garantir une croissance durable dans un monde interconnecté.

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Universités en crise : la méthode Dauphine de Sandra Bouscal pour survivre

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Sandra Bouscal experte fundraising devant université Dauphine crise budgétaire 2025

Universités en crise : la méthode Dauphine de Sandra Bouscal pour survivre

Le 3 décembre 2024 restera gravé dans la mémoire de l’enseignement supérieur français. Ce jour-là, une délégation de présidents d’universités obtenait un rendez-vous en urgence avec le Ministre, exprimant leur “colère et incompréhension” face au projet de loi de finances 2025. Le message était clair : les universités françaises sont au bord de l’asphyxie financière.

Pourtant, dans ce paysage sombre, quelques pistes existent. L’une d’elles porte un nom : Sandra Bouscal, et une méthode éprouvée à l’université Dauphine.

Quand la réalité rattrape les universités

“Les universités ont déjà contribué aux efforts en encaissant des surcoûts massifs”, rappelle France Universités. Augmentation des salaires non compensée, hausse des prix de l’énergie, nouvelles contraintes sans financement : le cocktail est explosif.

Sandra Bouscal connaît bien cette réalité. En 2017, quand elle prend la direction de la Fondation Dauphine, l’université fait face aux mêmes défis. “Les établissements publics vivent une schizophrénie”, confie-t-elle. “On veut de l’argent privé, mais on ne veut pas montrer qu’on y est associé.”

Cette contradiction, Sandra Bouscal l’a vécue de l’intérieur. “La fondation avait été créée en mode ‘on va rendre service aux profs'”, se souvient-elle. Résultat : 18 salariés pour à peine 2 millions d’euros collectés annuellement.

La transformation Dauphine : plus qu’un changement, une révolution

Face à cette situation, Sandra Bouscal n’y va pas par quatre chemins. “On a remis les postes au sein de l’université, dans les laboratoires de recherche”, explique-t-elle. L’équipe passe de 18 à 10 collaborateurs, mais les résultats parlent : la collecte double, atteignant 4 millions d’euros.

Le secret ? Une approche radicalement différente. “La fondation doit rester dans son rôle de collecteur”, martèle Sandra Bouscal. “Je collecte des fonds et je les distribue à l’université pour qu’elle fasse son travail d’opérateur.”

Cette philosophie se traduit concrètement. Alors que Dauphine n’avait jamais obtenu de don supérieur à 50 000 euros, Sandra Bouscal sécurise trois dons de 500 000 euros et trois promesses de même montant. “On a fait monter en gamme la fondation”, résume-t-elle avec satisfaction.

Le cas Mohed Altrad : quand l’humain prime sur la technique

L’exemple le plus frappant reste celui de Mohed Altrad. Cet ancien élève atypique, autodidacte venu de Syrie, n’avait jamais été cultivé par l’université. “À l’occasion des 50 ans de l’université, je me suis dit qu’il faut à tout prix qu’on essaye de voir ce qui se passe avec lui”, raconte Sandra Bouscal.

Le déclic ? La reconnaissance. “Ce besoin de reconnaissance pour lui, le fait qu’on vienne le voir, qu’on reconnaisse son parcours d’autodidacte, ça a été déclencheur.” Pas de PowerPoint parfait, pas d’argumentaire rodé : juste un déplacement personnel et une compréhension profonde des motivations humaines.

Les leçons pour 2025 : l’urgence comme opportunité

Aujourd’hui, alors que les universités françaises font face à leur plus grave crise financière, les enseignements de l’expérience Dauphine résonnent particulièrement.

Première leçon : l’efficacité organisationnelle. “Moins d’effectifs, mais mieux organisés”, pourrait résumer la méthode Sandra Bouscal. Une restructuration qui peut paraître brutale mais qui s’avère payante : -44% d’effectifs, +100% de performance.

Deuxième leçon : la professionnalisation. “Les gens pensent que lever des fonds, c’est juste avoir un réseau et un carnet d’adresses”, observe Sandra Bouscal. “En fait, ça va beaucoup plus loin que ça. Il faut bien structurer son offre, avoir une cause avec des valeurs fondamentales.”

Troisième leçon : l’approche transformationnelle. Plutôt que de demander de l’argent pour “boucher les trous”, Sandra Bouscal associe les donateurs à la transformation stratégique de l’institution. “Quand vous demandez à quelqu’un de donner 500 000 euros, vous allez structurer votre proposition différemment.”

L’urgence de 2025 : contrainte ou catalyseur ?

Pour Sandra Bouscal, la crise actuelle peut devenir un catalyseur. “Parfois, il faut toucher le fond pour rebondir”, confie-t-elle. “Les universités n’ont plus le choix : elles doivent professionnaliser leur approche du fundraising.”

Les chiffres lui donnent raison. Selon l’étude de Sophie Rieunier, les fondations universitaires collectent en moyenne 600 000 euros par an, mais avec d’énormes disparités : certaines plafonnent à 14 000 euros quand d’autres atteignent 30 millions.

“Cette disparité prouve qu’il n’y a pas de fatalité”, insiste Sandra Bouscal. “Avec la bonne méthode, les bons outils et surtout la bonne vision, toute université peut multiplier sa collecte.”

Au-delà de la survie : repenser le modèle universitaire français

L’enjeu dépasse la simple survie financière. “On travaille sur des gens qui vont, à terme on l’espère, avoir un impact positif sur la société”, rappelle Sandra Bouscal. “C’est un investissement dans le temps long.”

Cette vision long terme, c’est précisément ce qui manque aujourd’hui au système universitaire français. Coincées entre urgences budgétaires et injonctions gouvernementales, les universités peinent à développer une vision stratégique claire.

“Il faut embarquer la gouvernance, la direction”, insiste Sandra Bouscal. “Ce n’est pas quelque chose qui se fait tout seul. Il faut un projet institutionnel clair.”

La voie tracée par Dauphine

Aujourd’hui, Sandra Bouscal a quitté Dauphine pour fonder COMÈTE Conseil. Mais l’héritage demeure. La méthode qu’elle a développée fait désormais école et pourrait inspirer les universités en détresse.

Car au-delà des chiffres et des techniques, c’est une philosophie que Sandra Bouscal a insufflée : celle de la fierté institutionnelle. “Il faut que les universités arrêtent de quémander et commencent à proposer”, lance-t-elle.

Dans le contexte de crise de 2025, ce message résonne comme une bouée de sauvetage. Non pas celle qui permet simplement de survivre, mais celle qui ouvre la voie vers un nouveau modèle de financement universitaire français, plus autonome, plus professionnel, plus efficace.

L’expérience Dauphine le prouve : même dans l’adversité, la transformation est possible. À condition d’avoir le courage de changer et l’expertise pour le faire bien.

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Les étapes concrètes pour amorcer un virage pro

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Changer de vie professionnelle est une aventure qui bouleverse autant qu’elle libère. Ce projet, souvent mûri dans l’intimité, naît d’un besoin profond de sens ou d’épanouissement. Il peut surgir après des années d’un travail qui ne nourrit plus, ou suite à un événement personnel qui remet les priorités en perspective. Quelle qu’en soit l’origine, cette envie de renouveau mérite d’être écoutée avec attention.

Pourtant, savoir par où commencer, c’est parfois se retrouver face à un labyrinthe sans carte. Entre les doutes, les obligations financières et la peur de l’inconnu, il est facile de se sentir perdu. C’est pourquoi poser des étapes claires, réalistes et personnalisées facilite ce passage délicat. Voici un chemin à suivre pour amorcer ce tournant sans perdre pied.

Identifier ce qui cloche vraiment

On ne quitte pas un emploi sur un coup de tête, ou du moins, il ne faut pas. Ce qui pousse à changer est souvent un mal-être diffus, difficile à saisir. Il peut se manifester sous forme de fatigue permanente, d’angoisse le dimanche soir, d’irritabilité ou encore d’une sensation de décalage entre ce que l’on fait et ce que l’on ressent au fond de soi.

Ces signaux, loin d’être anodins, méritent toute votre attention. Ils sont souvent les symptômes d’un désalignement entre vos valeurs, vos besoins et votre environnement de travail actuel. Ignorer ces alertes, c’est risquer de s’enliser, voire de sombrer dans un burn-out.

Prendre le temps d’écouter son corps et ses émotions est la première étape vers un nouveau départ. C’est un peu comme entendre un feu qui crépite en sourdine avant de devenir incendie : mieux vaut agir avant que tout parte en fumée. Et surtout, cette reconnaissance ouvre la porte à la recherche de solutions adaptées, évitant un saut aveugle vers une autre insatisfaction.

Le bilan de compétences, un miroir utile

Quand on sent qu’un changement est nécessaire, mais que les idées restent floues, le bilan de compétences devient un allié précieux. Ce dispositif, souvent sous-estimé, vous donne l’occasion de faire un état des lieux complet de votre parcours professionnel et personnel.

Il permet de mettre en lumière des compétences parfois oubliées ou négligées, de redéfinir ses priorités et de mieux comprendre ses moteurs internes. Au-delà de la simple liste, c’est un moment d’introspection guidée, où des professionnels vous accompagnent dans cette démarche.

Souvent, on en ressort avec des idées plus claires, des envies validées, et surtout, un plan d’action concret. Le bilan permet aussi d’explorer des pistes réalistes, en tenant compte du marché de l’emploi et de votre situation personnelle. De plus, il peut être financé par le CPF (Compte Personnel de Formation) ou d’autres dispositifs, réduisant ainsi le stress financier lié à cette étape.

Poser des bases solides avec un projet aligné

Changer de métier ne se résume pas à échanger une carte professionnelle. C’est inventer une nouvelle histoire, qui doit résonner avec ce que l’on est aujourd’hui, dans ses valeurs, ses aspirations et ses contraintes.

Pour cela, il est essentiel de construire une vision intégrant plusieurs dimensions clés :

  • Vos compétences transférables : Qu’avez-vous appris qui peut servir ailleurs ?
  • Ce qui vous motive vraiment : Qu’est-ce qui vous donne envie de vous lever le matin ?
  • Vos valeurs personnelles : Qu’est-ce qui est non négociable pour vous ?
  • Vos passions ou centres d’intérêt : Que faites-vous naturellement avec plaisir ?
  • Votre situation familiale et financière : Quel degré de risque pouvez-vous prendre ?
  • La réalité des opportunités disponibles : Quelles sont les offres ou les besoins du marché ?

Prendre en compte tous ces éléments évite de bâtir un château de sable qui s’écroule au premier coup de vent. Il s’agit plutôt de construire un édifice solide, pensé pour durer et s’adapter avec le temps.

S’entourer pour mieux avancer

Changer de cap professionnel, c’est souvent un chemin solitaire, mais il ne devrait pas le rester. Se faire accompagner, c’est gagner en lucidité, en confiance et parfois même en efficacité.

L’aide peut prendre plusieurs formes :

  • Coaching personnalisé pour clarifier son projet et surmonter les blocages internes.
  • Ateliers ou groupes d’échange, où l’on partage ses doutes, ses réussites et où l’on puise de l’énergie dans les parcours des autres.
  • Mentorat avec des professionnels du domaine envisagé, qui peuvent vous éclairer sur la réalité du métier.

Ce réseau d’accompagnement ne se contente pas de prodiguer des conseils pratiques : il aide à maintenir une dynamique, à éviter l’isolement et à relativiser les échecs. Quand on avance avec d’autres, même si l’on trébuche, on se relève plus facilement.

Avancer pas à pas, sans se brûler les ailes

La tentation de tout quitter d’un coup est forte, surtout lorsqu’on souffre. Mais les virages professionnels réussis sont rarement des sauts dans le vide. Il est souvent préférable de construire sa transition par étapes, de façon stratégique.

Voici quelques exemples concrets :

  • Tester une nouvelle activité en parallèle (freelance, bénévolat, side-project)
  • Profiter d’un congé de transition (congé sabbatique, congé de mobilité)
  • Suivre une formation qualifiante, à distance ou en présentiel

Des plateformes comme Trouver ta formation ou le site du CPF peuvent vous aider à identifier les cursus pertinents. L’image qui vient souvent est celle d’un jardinier qui plante une graine aujourd’hui, sachant qu’il ne récoltera les fruits que dans quelques années. C’est une invitation à cultiver patience et persévérance.

Préserver son équilibre mental et émotionnel

Le changement professionnel ne se résume pas à une affaire de compétences ou de choix rationnels. C’est aussi une aventure humaine intense. Le stress, les doutes, la peur de l’échec peuvent devenir des compagnons de route. Il est donc essentiel de mettre en place des routines pour prendre soin de soi.

Voici quelques pratiques qui peuvent faire la différence :

  • La méditation ou la pleine conscience, pour cultiver le calme intérieur
  • L’écriture (journal, carnet de bord), pour clarifier ses idées et ses émotions
  • Le sport ou les activités créatives, pour libérer les tensions
  • Le maintien d’un cercle social actif, pour éviter l’isolement

Penser à soi pendant cette période, c’est se donner toutes les chances de réussir sur le long terme. Le bien-être n’est pas un luxe, c’est une condition de réussite.

Oser le changement en confiance

Changer de voie professionnelle, c’est bien plus qu’une décision, c’est une renaissance. Ce n’est pas effacer ce que l’on a vécu, mais bien s’appuyer dessus pour écrire un nouveau chapitre. Chaque étape franchie, chaque doute surmonté, chaque rencontre faite sur le chemin apporte un peu plus de clarté et de confiance.

Prendre ce virage demande du courage, oui, mais aussi une grande écoute de soi. Il ne s’agit pas d’une fuite, mais d’un mouvement vers une vie plus alignée, plus sereine. Si vous sentez que quelque chose vous appelle ailleurs, que l’envie de changement devient persistante, c’est sans doute le signe que le moment est venu de tendre la main à ce futur.

Car au fond, il n’y a pas de moment “parfait”. Il y a juste celui où l’on se sent assez prêt. Et ce moment-là, c’est souvent maintenant.

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Nicolay Fakiroff : Parcours d’un avocat passionné, entre prétoire et voitures d’exception

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Nicolay Fakiroff est un avocat au Barreau de Paris depuis 1989, connu pour son expertise en droit pénal, droit routier, et sa défense des victimes. Son parcours atypique, marqué par un passage à Radio France Internationale et une passion pour les automobiles d’exception, en fait une figure singulière du paysage juridique français.

Formation et début de carrière

Avant de devenir avocat, Nicolay Fakiroff a été chroniqueur à Radio France Internationale. Il a ensuite complété un troisième cycle en droit privé général avant de prêter serment à la Cour d’Appel de Paris en 1989. Il a débuté sa carrière en collaborant avec le Cabinet CHOISEUL de MONTI, puis a été collaborateur de Jean-Baptiste BIAGGI pendant 10 ans, acquérant une solide expérience en droit pénal.

Fondateur du Cabinet Roosevelt Avocats

En 1999, Nicolay Fakiroff co-fonde avec Rodolphe Bosselut le Cabinet Roosevelt Avocats, une Société Civile de Moyens. Les deux associés s’étaient rencontrés lors du concours de la conférence du stage en 1993, où ils ont été élus secrétaires aux côtés d’Arnaud Montebourg et Alexandre Varaut. Après plus de dix ans de collaboration, ils ont décidé de scinder leur activité pour exercer de manière indépendante, en raison de conflits d’intérêts potentiels entre leurs clients institutionnels respectifs.

Expertises et affaires marquantes

Nicolay Fakiroff s’est illustré dans plusieurs affaires médiatisées, notamment dans la lutte contre la Scientologie. En 2013, il a défendu d’anciens adeptes dans une procédure qui a abouti à la condamnation en cassation de l’organisation pour escroquerie en bande organisée, une première juridique en France. Il est également reconnu pour son expertise en droit routier, où son cabinet a obtenu l’annulation de nombreuses procédures de suspension de permis grâce à sa connaissance approfondie des vices de procédure et des expertises techniques en matière d’alcoolémie et de stupéfiants.

Par ailleurs, Maître Fakiroff s’engage dans la défense des victimes d’accidents corporels, en veillant à l’obtention d’une réparation intégrale des préjudices subis. Son cabinet intervient également en droit pénal général, droit des affaires, droit civil et droit du travail. Il conseille et défend les particuliers, personnalités publiques et entreprises confrontés à des atteintes à leur réputation, en adaptant ses stratégies juridiques aux nouvelles formes de diffamation en ligne. Pionnier dans le domaine du droit pénal appliqué aux technologies numériques, il intervient dans les affaires de cybercriminalité et de fraudes informatiques.

Un avocat passionné par les automobiles d’exception

Au-delà de sa carrière juridique, Nicolay Fakiroff est passionné par les automobiles d’exception, une passion qu’il conjugue avec son métier d’avocat. Cette passion lui permet d’aborder son travail avec une énergie renouvelée et une perspective différente, en apportant une touche d’originalité et d’audace à sa pratique du droit.

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