Economie
Luca de Meo : qui est ce PDG de Renault ?
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2 ans agoon
Luca de Meo est le PDG de Renault Group depuis juillet 2020. Il est également le président de l’Association des Constructeurs Européens d’Automobiles (ACEA) depuis janvier 2023 et le CEO d’Ampere, la nouvelle marque électrique du groupe, depuis novembre 2023. Qui est cet homme qui dirige l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde ? Quel est son parcours, sa vision, ses projets ? Voici un portrait unique et pertinent de Luca de Meo, le PDG de Renault qui veut réinventer l’automobile.
Un passionné d’automobile depuis l’enfance
Luca de Meo est né à Milan en 1967, de parents originaires de la région des Pouilles. Il se découvre une passion pour l’automobile à l’âge de 7 ans, lorsqu’il monte à bord d’un coupé Lancia Fulvia HF avec le pilote italien Arnaldo Cavallari. Il est fasciné par la vitesse, le bruit du moteur, le design et la technologie des voitures.
Il poursuit ses études en administration des affaires à l’université Bocconi de Milan, où il rédige une thèse sur l’éthique commerciale, l’une des premières en Italie sur ce sujet. Il parle cinq langues : italien, anglais, français, allemand et espagnol. Il a vécu dans 12 pays au cours de sa carrière.
Voici une vidéo présentant ce dirigeant :
Un parcours riche et varié dans le secteur automobile
Luca de Meo commence sa carrière chez Renault en 1992, où il occupe différents postes en Italie puis en France. Il rejoint ensuite Toyota Europe en 1998, puis le groupe Fiat en 2002. Il y devient directeur des marques Fiat et Alfa Romeo, directeur général d’Abarth et vice-président commercial de Lancia.
En 2007, il est nommé directeur marketing du groupe Fiat et supervise le lancement réussi de la Fiat 500, qui se vend à plus de 3 millions d’exemplaires. Il relance également la marque Abarth avec une stratégie de distribution dédiée.
En 2009, il rejoint le groupe Volkswagen en tant que directeur du marketing pour la marque Volkswagen et pour le groupe. Il devient ensuite membre du conseil d’administration en charge des ventes et du marketing chez Audi en 2012.
En 2015, il est nommé président du comité exécutif de Seat, la filiale espagnole du groupe Volkswagen. Il y réalise une transformation profonde et redresse les résultats financiers de la marque. Il lance notamment la gamme SUV avec les modèles Ateca, Arona et Tarraco, ainsi que la marque Cupra, dédiée aux voitures sportives.
Un leader visionnaire et ambitieux pour Renault Group
En juillet 2020, Luca de Meo devient le PDG de Renault Group, succédant à Thierry Bolloré. Il arrive à un moment difficile pour le constructeur français, qui subit les conséquences de la crise sanitaire et de la rupture avec son ancien patron Carlos Ghosn.
Luca de Meo se fixe comme objectif de redresser la rentabilité du groupe et de renforcer sa position dans les domaines stratégiques que sont l’électrification, la connectivité, la mobilité et les services.

Pour cela, il présente en janvier 2021 son plan stratégique « Renaulution », qui vise à transformer le groupe en passant d’une logique de volume à une logique de valeur. Le plan repose sur trois phases : « Résurrection », « Rénovation » et « Révolution ».
La première phase consiste à réduire les coûts fixes et les capacités industrielles du groupe, ainsi qu’à améliorer son efficacité opérationnelle. La deuxième phase vise à renouveler les gammes des quatre marques du groupe : Renault, Dacia, Alpine et Lada. La troisième phase a pour objectif de faire du groupe un pionnier dans les nouvelles technologies et les nouveaux usages de la mobilité.
Parmi les projets phares du plan « Renaulution », on peut citer :
- Le lancement de 24 nouveaux modèles d’ici 2025, dont 10 électriques et 12 hybrides.
- La création d’une nouvelle marque électrique, Ampere, dont Luca de Meo est également le CEO depuis novembre 2023. Ampere propose des voitures abordables et innovantes, basées sur la plateforme CMF-EV du groupe.
- La relance de la marque Alpine, qui devient 100% électrique et qui s’associe avec Lotus pour développer une nouvelle sportive.
- La création d’une nouvelle entité, Mobilize, qui regroupe les activités de mobilité et de services du groupe. Mobilize propose des solutions de transport partagé, de location, de recharge et de recyclage des batteries.
- Le développement de partenariats stratégiques avec d’autres acteurs du secteur, comme Google, Stellantis, LG ou Plug Power.
Un homme engagé pour l’environnement et la société
Luca de Meo est conscient des enjeux environnementaux et sociaux liés à l’activité automobile. Il s’engage à réduire l’empreinte carbone du groupe et à favoriser la transition énergétique. Il déclare : « Nous avons la responsabilité de faire partie de la solution et non du problème ».
Il annonce ainsi que le groupe vise la neutralité carbone en Europe d’ici 2040 et dans le monde d’ici 2050. Il lance également le projet “Renault Ecosystème”, qui vise à créer une filière industrielle circulaire en France, basée sur le recyclage et la réutilisation des matériaux et des batteries.
Par ailleurs, Luca de Meo s’implique dans le développement social et économique des pays où le groupe est présent. Il soutient notamment des initiatives en faveur de l’éducation, de la santé, de l’insertion professionnelle ou de la diversité.
Il est également le président de l’ACEA depuis janvier 2023, l’association qui représente les constructeurs automobiles européens. Il y défend les intérêts du secteur et promeut une mobilité durable, sûre et accessible à tous.
Luca de Meo est le PDG de Renault Group depuis juillet 2020. Il est également le président de l’ACEA depuis janvier 2023 et le CEO d’Ampere depuis novembre 2023. Il a un parcours riche et varié dans le secteur automobile, où il a occupé des postes de direction chez Renault, Toyota, Fiat, Volkswagen, Audi et Seat. Il est passionné par l’automobile depuis son enfance et parle cinq langues. Il a une vision ambitieuse et innovante pour le groupe Renault, qu’il veut transformer en un leader de la mobilité électrique, connectée et durable. Il est engagé pour l’environnement et la société, et cherche à réduire l’impact écologique du groupe et à soutenir le développement des territoires…
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Economie
Comment booster la croissance de votre business en 2026 ?
Published
2 jours agoon
27 octobre 2025
En 2026, atteindre une croissance pérenne pour son entreprise est devenu un enjeu central dans un contexte économique bouleversé par les innovations technologiques et les mutations sociétales. Les entrepreneurs, confrontés à une compétition toujours plus intense, doivent repenser leurs stratégies en intégrant des approches agiles, une maîtrise pointue des données, et une attention renouvelée à l’expérience client. DynamikEntreprise et BoosterPro sont aujourd’hui des impératifs incontournables pour générer une impulsion forte et gagner en compétitivité. L’enjeu : comprendre les transformations du marché, optimiser ses ressources internes et saisir les opportunités portées par des secteurs comme la greentech, l’intelligence artificielle ou encore la silver economy. Favoriser l’Accélérateur2026 de son business passe aussi par une diversification intelligente de son portefeuille d’activités, un marketing digital finement paramétré, et une parfaite maîtrise des nouveaux modèles économiques à abonnement ou marketplace.
Cette dynamique s’inscrit dans un paysage économique complexe, où la rentabilité et l’impact réel des entreprises deviennent les critères majeurs scrutés par les investisseurs. Les entrepreneurs avertis ont donc tout intérêt à adopter une démarche systématique à travers l’analyse pointue de leur environnement concurrentiel, la montée en compétences de leurs équipes, ou encore la digitalisation très ciblée de leurs processus. ExpansionExpress et Propulseur2026 incarnent cette volonté de croissance rapide mais maîtrisée. En décryptant les tendances et en évoquant les meilleures pratiques, cet article vise à vous fournir les cles pour réussir votre ÉlanInnovant et garantir votre RéussiteFuture.
Comprendre son marché pour une croissance durable en 2026
Pour booster efficacement la croissance de votre business, une maîtrise approfondie du marché reste la première étape. En effet, la croissance ne peut être qu’intelligente si elle est guidée par une compréhension fine de sa clientèle cible et des dynamiques concurrentielles. S’appuyer sur une analyse SWOT rigoureuse est devenu indispensable pour cartographier clairement ses forces, faiblesses, opportunités et menaces.
En 2026, les outils analytiques se sont sophistiqués : la data devient l’or noir des entrepreneurs éclairés. Par exemple, en utilisant Google Analytics ou des plateformes plus avancées, vous pouvez non seulement déterminer les profils clients mais aussi anticiper leurs besoins évolutifs. Réussir son business, c’est faire preuve d’anticipation face à des segments de marché qui se digitalisent rapidement.
Définir précisément votre clientèle cible
La segmentation fine est un levier majeur. Différencier vos clients par critères démographiques, comportementaux, ou psychographiques vous permettra d’adapter vos offres et messages de manière précise. Ce ciblage optimisé trouve tout son sens dans des domaines comme la greentech où les attentes en termes de responsabilité environnementale tiennent une place centrale.
Utiliser l’analyse SWOT pour piloter votre stratégie
Une analyse SWOT doit être revue régulièrement. Par exemple, une entreprise dans la silver economy doit exploiter son <strong>atout majeur</strong> : l’expertise technologique et humaine au service des seniors, tout en étant vigilante sur la concurrence accrue de startups innovantes. Identifier cela permet à la fois de capitaliser sur ce levier et de contourner habilement les menaces.
Observer la concurrence et apprendre de ses meilleures pratiques
Il ne s’agit pas seulement de copier les concurrents, mais d’intégrer des bonnes pratiques éclairées par des analyses sectorielles reconnues. Des sources comme la Harvard Business Review ou des études sectorielles publiées contribuent à calibrer votre approach. L’objectif est de nourrir votre réflexion stratégique par un benchmark pertinent.
- Adopter une veille concurrentielle constante
- Analyser les tendances de consommation liées à votre secteur
- Adapter votre communication en fonction des insights collectés
- Saisir les opportunités émergentes propres à l’année 2026
| Outils analytiques | Finalité | Exemple d’usage |
|---|---|---|
| Google Analytics | Analyse du trafic client et segmentation | Identifier les comportements d’achat selon les canaux |
| Plateformes CRM avancées | Suivi personnalisé de la relation client | Personnalisation des offres et campagnes |
| Benchmark sectoriel | Compréhension des meilleures pratiques | Optimisation des processus internes et externes |

Optimiser vos opérations internes pour maximiser l’efficacité et la croissance
L’optimisation des opérations est un levier incontournable pour soutenir une croissance rapide. En 2026, les entreprises performantes ont toutes investi dans la transformation digitale de leurs processus internes. L’objectif est d’alléger les coûts, améliorer la réactivité et renforcer la qualité de service. BoosterPro et ImpulsionAffaires incarnent ce besoin de rationalisation opérationnelle.
Adopter des méthodologies telles que le Lean Management ou Six Sigma favorise l’élimination des gaspillages dans les processus. Cela se traduit par des gains concrets comme une réduction du temps de traitement et une meilleure qualité des livrables. Pour illustrer, une PME industrielle a réduit son cycle de production de 20% grâce à ces approches rigoureuses.
Automatiser les tâches répétitives et à faible valeur ajoutée
L’intégration de logiciels ERP, couplée à l’automatisation via l’intelligence artificielle, permet aujourd’hui de fluidifier la gestion opérationnelle. Les tâches administratives, la gestion des stocks, la facturation sont des exemples courants. Cette automatisation libère du temps précieux pour que les équipes se concentrent sur des missions à haute valeur ajoutée.
Améliorer la communication et la gestion du temps
Des outils de gestion de projet comme Asana, Trello ou Monday.com favorisent une organisation collaborative et transparente. Ils facilitent la répartition des responsabilités et la supervision des échéances, ce qui améliore la productivité globale. De plus, la gestion efficace du temps limite le stress et les dédoublements d’efforts.
Optimiser les ressources financières et humaines
La croissance freinée par une mauvaise gestion des ressources peut rapidement devenir un cercle vicieux. Il s’agit d’adopter une vision intégrée entre la planification financière stratégique et la gestion des talents. Selon un rapport sur la formation professionnelle en France, les entreprises qui investissent dans le développement des compétences ont une croissance plus robuste et durable.
- Évaluer régulièrement les processus pour détecter les inefficacités
- Automatiser la gestion administrative
- Prioriser la communication transparente en interne
- Optimiser la gestion budgétaire et des effectifs
| Type d’optimisation | Outils recommandés | Avantages |
|---|---|---|
| Lean Management | Workshops, formation dédiée | Réduction des gaspillages, meilleure qualité |
| ERP (ex. SAP, Microsoft Dynamics) | Gestion intégrée des ressources | Automatisation, centralisation des données |
| Outils de gestion de projet | Asana, Trello, Monday.com | Organisation, collaboration améliorée |

Développer les compétences de vos équipes pour soutenir l’essor de votre entreprise
La croissance d’un business repose inévitablement sur ses talents. En 2026, dans un contexte de mutation rapide, le développement continu des compétences devient une priorité stratégique. Offrir des formations adaptées et promouvoir un environnement collaboratif sont les piliers d’une employabilité renforcée et d’une meilleure résilience organisationnelle.
Les transformations technologiques et l’arrivée de nouvelles méthodes de travail (telles que le télétravail hybride ou les plateformes collaboratives) exigent que les collaborateurs restent constamment à jour. Un exemple probant est celui de grandes entreprises comme Unilever, qui valorisent l’innovation interne grâce à des programmes de gamification de leur stratégie marketing, un modèle à suivre pour motiver et engager les équipes .
Investir dans la formation continue et l’adaptation technologique
Les programmes de formation doivent être évolutifs, accessibles et axés sur les besoins métiers. Cela permet d’anticiper les compétences clés nécessaires à l’Accélérateur2026 et au succès à long terme. Par exemple, les compétences liées à l’intelligence artificielle représentent plus de la moitié des recrutements tech récents, faisant de cette formation un levier de différenciation majeur.
Créer une culture d’entreprise collaborative
Un environnement où l’échange d’idées est encouragé favorise la créativité et l’adhésion des collaborateurs aux projets d’entreprise. Des ateliers multidisciplinaires, des sessions de brainstorming régulières ou des espaces ouverts incubent l’Innovation et l’ÉlanInnovant qui conditionnent le développement.
Attirer et fidéliser les talents en valorisant la marque employeur
Dans un marché du travail compétitif, la fidélisation devient aussi une question de réputation et de bien-être. Les entreprises les plus performantes offrent des avantages compétitifs, mais surtout un cadre stimulant. Elles s’appuient sur des exemples inspirants, comme le parcours de Laurent Castel, pour nourrir leur storytelling RH.
- Planifier un programme de formation continue adapté
- Favoriser les échanges en équipe et la communication ouverte
- Développer des avantages compétitifs attrayants
- Valoriser la marque employeur pour attirer les meilleurs talents
| Initiative RH | Objectifs | Impact attendu |
|---|---|---|
| Formation continue | Actualiser les compétences | Meilleure adaptation aux évolutions |
| Culture collaborative | Stimuler l’innovation | Engagement accru des collaborateurs |
| Marque employeur | Attirer et retenir les talents | Diminution du turnover, attractivité |
Mettre en œuvre des stratégies marketing digitales pour amplifier votre visibilité
Le marketing digital représente un levier puissant pour accélérer la croissance d’une entreprise. En 2026, maîtriser ces outils s’inscrit dans une stratégie globale qui combine visibilité accrue, personnalisation des messages et analyse fine des retours clients. BusinessEnvol ou Propulseur2026 sont par exemple des programmes qui intègrent ces dynamiques pour maximiser la portée des campagnes.
Développer une stratégie de contenu pertinente reste un amidship incontournable. Qu’il s’agisse de blogs, de vidéos ou de webinaires, produire des contenus utiles et ciblés engage les prospects et améliore le référencement naturel. Des exemples d’entreprises intégrant cette approche sont légion dans la greentech ou le secteur des services aux seniors.
Exploiter les leviers du SEO et des réseaux sociaux
Optimiser votre site internet pour le SEO garantit une meilleure position sur les moteurs de recherche. Parallèlement, investir dans les réseaux sociaux comme LinkedIn ou Instagram permet de créer une communauté engagée. Cette double approche maximise l’impact et soutient un cycle vertueux d’augmentation du trafic et de conversion.
Mesurer et ajuster les performances marketing
L’utilisation d’outils analytiques devient indispensable pour suivre les indicateurs clés (KPI). En surveillant de près les taux de conversion, panier moyen ou taux de rétention, vous pouvez rapidement ajuster vos campagnes pour rester aligné avec les attentes réelles du marché. Des formations en marketing digital sont par ailleurs accessibles pour renforcer les compétences internes, comme le souligne la renommée française en formation professionnelle.
Développer une relation de confiance et fidéliser les clients
Fidéliser est souvent moins coûteux que conquérir de nouveaux clients. Proposer des programmes de fidélisation attractifs, un service client irréprochable ou encore un accompagnement personnalisé permet de construire une base solide. Ces piliers sont essentiels pour une ExpensionExpress de votre chiffre d’affaires.
- Structurer une stratégie SEO solide
- Créer du contenu qualité adapté à votre cible
- Engager et animer des communautés sur les réseaux sociaux
- Suivre et mesurer l’efficacité des campagnes par des KPI précis
| Techniques marketing | Outils | Objectifs |
|---|---|---|
| SEO | Google Search Console, SEMrush | Meilleure visibilité organique |
| Social media marketing | LinkedIn, Instagram, Facebook Ads | Engagement et acquisition de leads |
| Marketing automation | HubSpot, Mailchimp | Personnalisation des campagnes |
Diversifier votre offre pour conquérir de nouveaux marchés et fidéliser
La diversification est une stratégie éprouvée pour stimuler la croissance. En 2026, les entreprises intelligentes élargissent leur gamme pour répondre aux attentes variées de leurs clients tout en protégeant leur modèle économique de l’instabilité externe. L’ImpulsionAffaires passe par une innovation constante adaptée aux évolutions socio-économiques.
Par exemple, les modèles par abonnement ont explosé, allant du streaming à la location d’appareils électroménagers. Cette tendance doit s’accompagner d’une vraie valeur ajoutée pour convaincre durablement, un point souligné dans un article traitant de l’innovation par la technologie au service du parent moderne.
Innover par la valeur ajoutée plutôt que par la simple hype
En 2026, les investisseurs portent une attention accrue à la rentabilité et à l’impact réel des innovations. La superficialité des tendances doit laisser place à une logique durable. Cela contraint les entreprises à revoir leur proposition de valeur en profondeur pour créer un véritable avantage compétitif.
Tester et valider les nouvelles idées par des expérimentations ciblées
Avant de lancer une nouvelle offre à grande échelle, il est crucial de réaliser des tests, des études de marché et des périodes pilotes. Ces étapes permettent non seulement de limiter les risques mais également d’adapter l’offre aux usages réels.
Capitaliser sur la fidélisation grâce à une offre élargie
Une diversification réussie se traduit souvent par un accroissement du panier moyen et une meilleure rétention client. Par exemple, une entreprise qui développe des services complémentaires à forte valeur ajoutée saura maintenir l’intérêt de sa clientèle et renforcer son ÉlanInnovant.
- Évaluer les besoins complémentaires de votre clientèle
- Proposer des services ou produits innovants et différenciants
- Valider chaque nouveau projet par des tests en conditions réelles
- Intégrer la fidélisation dans la stratégie de diversification
| Étape | Objectifs | Exemple concret |
|---|---|---|
| Étude de marché initiale | Identifier les opportunités | Analyse des segments porteurs comme la greentech |
| Pilotage technique | Valider la faisabilité | Test β d’applications numériques pour les seniors |
| Lancement commercial | Générer les premiers revenus | Offre d’abonnement personnalisée pour maintien à domicile |
| Suivi post-lancement | Ajuster et optimiser | Collecte des retours clients |

Quelles sont les principales tendances technologiques à intégrer en 2026 ?
L’intelligence artificielle, la greentech et la silver economy dominent les secteurs porteurs. L’intégration des outils digitaux pour automatiser vos processus est également cruciale.
Comment optimiser la gestion interne pour booster la performance ?
Adopter des méthodologies Lean et un ERP adapté, automatiser les tâches répétitives, et privilégier la communication transparente sont des clés essentielles.
Quel rôle joue le marketing digital dans la croissance ?
Le marketing digital permet d’augmenter la visibilité et d’engager la clientèle grâce au SEO, aux réseaux sociaux, et au marketing automation. La mesure des KPIs est déterminante pour l’optimisation.
Pourquoi la diversification est-elle stratégique ?
Diversifier son offre permet de répondre à une palette plus large de besoins clients, de réduire les risques et d’augmenter la fidélisation.
Actualités
Universités en crise : la méthode Dauphine de Sandra Bouscal pour survivre
Published
2 mois agoon
4 septembre 2025By
Jason Lanet
Universités en crise : la méthode Dauphine de Sandra Bouscal pour survivre
Le 3 décembre 2024 restera gravé dans la mémoire de l’enseignement supérieur français. Ce jour-là, une délégation de présidents d’universités obtenait un rendez-vous en urgence avec le Ministre, exprimant leur “colère et incompréhension” face au projet de loi de finances 2025. Le message était clair : les universités françaises sont au bord de l’asphyxie financière.
Pourtant, dans ce paysage sombre, quelques pistes existent. L’une d’elles porte un nom : Sandra Bouscal, et une méthode éprouvée à l’université Dauphine.
Quand la réalité rattrape les universités
“Les universités ont déjà contribué aux efforts en encaissant des surcoûts massifs”, rappelle France Universités. Augmentation des salaires non compensée, hausse des prix de l’énergie, nouvelles contraintes sans financement : le cocktail est explosif.
Sandra Bouscal connaît bien cette réalité. En 2017, quand elle prend la direction de la Fondation Dauphine, l’université fait face aux mêmes défis. “Les établissements publics vivent une schizophrénie”, confie-t-elle. “On veut de l’argent privé, mais on ne veut pas montrer qu’on y est associé.”
Cette contradiction, Sandra Bouscal l’a vécue de l’intérieur. “La fondation avait été créée en mode ‘on va rendre service aux profs'”, se souvient-elle. Résultat : 18 salariés pour à peine 2 millions d’euros collectés annuellement.
La transformation Dauphine : plus qu’un changement, une révolution
Face à cette situation, Sandra Bouscal n’y va pas par quatre chemins. “On a remis les postes au sein de l’université, dans les laboratoires de recherche”, explique-t-elle. L’équipe passe de 18 à 10 collaborateurs, mais les résultats parlent : la collecte double, atteignant 4 millions d’euros.
Le secret ? Une approche radicalement différente. “La fondation doit rester dans son rôle de collecteur”, martèle Sandra Bouscal. “Je collecte des fonds et je les distribue à l’université pour qu’elle fasse son travail d’opérateur.”
Cette philosophie se traduit concrètement. Alors que Dauphine n’avait jamais obtenu de don supérieur à 50 000 euros, Sandra Bouscal sécurise trois dons de 500 000 euros et trois promesses de même montant. “On a fait monter en gamme la fondation”, résume-t-elle avec satisfaction.
Le cas Mohed Altrad : quand l’humain prime sur la technique
L’exemple le plus frappant reste celui de Mohed Altrad. Cet ancien élève atypique, autodidacte venu de Syrie, n’avait jamais été cultivé par l’université. “À l’occasion des 50 ans de l’université, je me suis dit qu’il faut à tout prix qu’on essaye de voir ce qui se passe avec lui”, raconte Sandra Bouscal.
Le déclic ? La reconnaissance. “Ce besoin de reconnaissance pour lui, le fait qu’on vienne le voir, qu’on reconnaisse son parcours d’autodidacte, ça a été déclencheur.” Pas de PowerPoint parfait, pas d’argumentaire rodé : juste un déplacement personnel et une compréhension profonde des motivations humaines.
Les leçons pour 2025 : l’urgence comme opportunité
Aujourd’hui, alors que les universités françaises font face à leur plus grave crise financière, les enseignements de l’expérience Dauphine résonnent particulièrement.
Première leçon : l’efficacité organisationnelle. “Moins d’effectifs, mais mieux organisés”, pourrait résumer la méthode Sandra Bouscal. Une restructuration qui peut paraître brutale mais qui s’avère payante : -44% d’effectifs, +100% de performance.
Deuxième leçon : la professionnalisation. “Les gens pensent que lever des fonds, c’est juste avoir un réseau et un carnet d’adresses”, observe Sandra Bouscal. “En fait, ça va beaucoup plus loin que ça. Il faut bien structurer son offre, avoir une cause avec des valeurs fondamentales.”
Troisième leçon : l’approche transformationnelle. Plutôt que de demander de l’argent pour “boucher les trous”, Sandra Bouscal associe les donateurs à la transformation stratégique de l’institution. “Quand vous demandez à quelqu’un de donner 500 000 euros, vous allez structurer votre proposition différemment.”
L’urgence de 2025 : contrainte ou catalyseur ?
Pour Sandra Bouscal, la crise actuelle peut devenir un catalyseur. “Parfois, il faut toucher le fond pour rebondir”, confie-t-elle. “Les universités n’ont plus le choix : elles doivent professionnaliser leur approche du fundraising.”
Les chiffres lui donnent raison. Selon l’étude de Sophie Rieunier, les fondations universitaires collectent en moyenne 600 000 euros par an, mais avec d’énormes disparités : certaines plafonnent à 14 000 euros quand d’autres atteignent 30 millions.
“Cette disparité prouve qu’il n’y a pas de fatalité”, insiste Sandra Bouscal. “Avec la bonne méthode, les bons outils et surtout la bonne vision, toute université peut multiplier sa collecte.”
Au-delà de la survie : repenser le modèle universitaire français
L’enjeu dépasse la simple survie financière. “On travaille sur des gens qui vont, à terme on l’espère, avoir un impact positif sur la société”, rappelle Sandra Bouscal. “C’est un investissement dans le temps long.”
Cette vision long terme, c’est précisément ce qui manque aujourd’hui au système universitaire français. Coincées entre urgences budgétaires et injonctions gouvernementales, les universités peinent à développer une vision stratégique claire.
“Il faut embarquer la gouvernance, la direction”, insiste Sandra Bouscal. “Ce n’est pas quelque chose qui se fait tout seul. Il faut un projet institutionnel clair.”
La voie tracée par Dauphine
Aujourd’hui, Sandra Bouscal a quitté Dauphine pour fonder COMÈTE Conseil. Mais l’héritage demeure. La méthode qu’elle a développée fait désormais école et pourrait inspirer les universités en détresse.
Car au-delà des chiffres et des techniques, c’est une philosophie que Sandra Bouscal a insufflée : celle de la fierté institutionnelle. “Il faut que les universités arrêtent de quémander et commencent à proposer”, lance-t-elle.
Dans le contexte de crise de 2025, ce message résonne comme une bouée de sauvetage. Non pas celle qui permet simplement de survivre, mais celle qui ouvre la voie vers un nouveau modèle de financement universitaire français, plus autonome, plus professionnel, plus efficace.
L’expérience Dauphine le prouve : même dans l’adversité, la transformation est possible. À condition d’avoir le courage de changer et l’expertise pour le faire bien.
Economie
Commerce international : l’impact des politiques de Trump sur l’économie européenne
Published
10 mois agoon
7 janvier 2025
Depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump a bouleversé les normes du commerce international avec une approche souvent imprévisible et agressive. Ses politiques commerciales, marquées par des tarifs douaniers élevés et des menaces de guerre commerciale, ont suscité des inquiétudes non seulement aux États-Unis, mais aussi à l’étranger, notamment en Europe. Alors que l’économie européenne se remet lentement des conséquences de la pandémie de COVID-19, les actions de Trump pourraient-elles la mettre à genoux ?
Un contexte économique fragile
La reprise post-pandémie
L’économie européenne a été durement touchée par la pandémie de COVID-19, entraînant des récessions dans plusieurs pays. Selon les données d’Eurostat, le PIB de la zone euro a chuté de 6,6 % en 2020. Bien que des signes de reprise aient été observés en 2021, avec une croissance estimée à 5 %, les incertitudes persistent. Les chaînes d’approvisionnement mondiales sont encore fragiles, et les entreprises européennes peinent à retrouver un équilibre.

Les tensions commerciales croissantes
Les tensions commerciales entre les États-Unis et l’Europe ne sont pas nouvelles. Sous la présidence de Trump, ces tensions se sont intensifiées, avec des menaces répétées de tarifs sur une variété de produits européens. En réponse, l’Union européenne a également imposé des droits de douane sur certains produits américains. Cette escalade pourrait nuire à la reprise économique européenne en augmentant les coûts pour les entreprises et en perturbant le commerce transatlantique.
Les politiques commerciales de Trump : un double tranchant
Tarifs douaniers et protectionnisme
L’une des caractéristiques marquantes de la politique commerciale de Trump est son approche protectionniste. En imposant des tarifs sur l’acier et l’aluminium importés, Trump a cherché à protéger les industries américaines tout en exerçant une pression sur ses partenaires commerciaux. Cependant, cette stratégie pourrait avoir des effets d’entraînement négatifs sur l’économie européenne.
Les entreprises européennes qui exportent vers les États-Unis pourraient voir leurs coûts augmenter en raison des droits de douane. Par exemple, selon une étude du Peterson Institute for International Economics, les tarifs imposés par Trump pourraient réduire les exportations européennes vers les États-Unis d’environ 10 milliards d’euros par an. Cela pourrait entraîner une diminution des investissements européens et nuire à la croissance économique.
La guerre commerciale : un risque pour tous
La guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a également des répercussions sur l’Europe. Les entreprises européennes se trouvent souvent prises entre deux feux, devant choisir entre le marché américain et le marché chinois. Cette situation crée un climat d’incertitude qui peut freiner l’innovation et ralentir la croissance économique.
De plus, si Trump devait intensifier ses attaques contre l’Europe dans le cadre d’une guerre commerciale plus large, cela pourrait exacerber les tensions géopolitiques et nuire aux relations transatlantiques. Une telle escalade pourrait également inciter d’autres pays à prendre position contre les États-Unis, ce qui compliquerait encore davantage le paysage commercial mondial.
Les réponses possibles de l’Europe
Renforcement de l’union économique
Face aux menaces potentielles provenant des États-Unis, l’Europe pourrait être amenée à renforcer son union économique. Cela pourrait inclure une coopération accrue entre les États membres pour soutenir les secteurs vulnérables face aux tarifs douaniers américains. Une telle approche pourrait également renforcer la résilience économique européenne et réduire sa dépendance vis-à-vis du marché américain.
Diversification des marchés
Pour atténuer les risques associés aux politiques commerciales américaines, les entreprises européennes peuvent chercher à diversifier leurs marchés d’exportation. En explorant des opportunités dans d’autres régions du monde, comme l’Asie ou l’Afrique, elles pourraient compenser une éventuelle baisse des exportations vers les États-Unis.
De plus, la signature d’accords commerciaux avec d’autres pays ou blocs économiques pourrait offrir aux entreprises européennes un accès à de nouveaux marchés tout en réduisant leur exposition aux fluctuations du commerce transatlantique.
Les politiques commerciales de Donald Trump représentent un défi majeur pour l’économie européenne déjà fragilisée par la pandémie. Bien que ses actions puissent sembler menaçantes pour certains secteurs, elles offrent également une occasion pour l’Europe de renforcer sa résilience économique et d’explorer de nouveaux horizons commerciaux. En fin de compte, la capacité de l’Europe à naviguer dans ce paysage complexe dépendra non seulement de sa réponse immédiate aux actions américaines mais aussi de sa vision stratégique à long terme pour garantir une croissance durable dans un monde interconnecté.
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