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La course à l’IA entre Google et Microsoft

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L'intelligence artificielle chez Google

Microsoft et Google, deux des entreprises technologiques les plus puissantes au monde, étendent leurs capacités en intelligence artificielle (IA) dans la recherche, ce qui montre que cette technologie émerge rapidement comme un champ de bataille clé en matière d’innovation en 2023. Les acteurs de l’industrie considèrent l’IA comme un moyen de rendre la publicité plus efficace alors que la demande reste faible en période de ralentissement économique.

Google a signalé une baisse de 3,6 % de son chiffre d’affaires pour son segment publicitaire, qui comprend la recherche et YouTube, au quatrième trimestre de l’année dernière. Les agences espèrent également que les avancées technologiques dans ce domaine pourront contribuer à éliminer certains processus plus fastidieux de leur travail. La recherche est un domaine où les implications pourraient être significatives pour les annonceurs en général.

Les questions d’éthique et d’exactitude sont soulevées, comme en témoigne le problème rencontré cette semaine avec la nouvelle solution Bard de Google. Cependant, il est peu probable que ces questions entravent l’optimisme à long terme et l’impact que l’IA pourrait avoir sur l’équilibre des pouvoirs en matière de recherche. « La question la plus importante est de savoir si Google continuera à être le leader dans la recherche, alors que la page de recherche évolue pour faire de l’IA un nouveau focus pour répondre aux questions des gens », a déclaré Matt Naeger, directeur de la stratégie et du marketing chez Merkle, dans un courriel. « C’est la première fois en 15 ans qu’il y a un véritable défi à Google dans cet espace, et je pense que c’est la première fois qu’ils sont réellement en retard du point de vue de la qualité de l’offre depuis leur création. »

Voici un projet IA arrêté par Google :

Opportunités exploitables

Pendant que Google et Microsoft ajustent les détails de l’introduction de plus d’automatisation, notamment pour faire face à un manque de précision, les spécialistes du marketing devront surveiller comment les consommateurs réagissent et même changer leurs habitudes en fonction d’une expérience utilisateur différente.

Microsoft a annoncé mardi de nouvelles intégrations d’IA pour son moteur de recherche Bing et son navigateur Edge, visant à améliorer la sophistication des recherches et à mettre en place une discussion interactive qui peut aider les consommateurs à naviguer dans des décisions complexes, comme la recherche d’un nouveau téléviseur. Actuellement en prévisualisation limitée, Bing amélioré par l’IA est pris en charge par un modèle de langage volumineux d’OpenAI qui prétend être encore plus puissant que le ChatGPT de la start-up. Le mois dernier, Microsoft a investi 10 milliards de dollars dans OpenAI, un partenaire existant, après le buzz qui a entouré ChatGPT depuis son lancement en novembre.

Des risques potentiels

Dans un billet de blog abordant les implications pour les annonceurs, Rob Wilk, responsable de la publicité chez Microsoft, a déclaré que l’IA pourrait offrir des « opportunités plus intelligentes et plus concrètes » dans la recherche. « Les géants de la Silicon Valley tels que Google et Meta ont raison d’être préoccupés par la montée de ChatGPT », a déclaré Manish Sinha, CMO du fabricant de fibres optiques STL, par courrier électronique. « Quatre-vingts pour cent des revenus globaux d’Alphabet en 2021 étaient grâce aux annonces Google, et à mesure que la popularité de ChatGPT croît de manière exponentielle, cela pourrait affecter les résultats de Google. »

Comme la mise à niveau de Bing, Bard vise à aider les utilisateurs à naviguer dans des achats complexes et des requêtes à plusieurs niveaux, telles que la pesée des avantages et des inconvénients de l’achat d’un véhicule électrique, comme l’a illustré un exemple partagé lors d’une présentation en direct de Google mercredi. Mais en témoigne une confusion illustrant le fait que l’IA est toujours un pari expérimental, un tweet promouvant le service comprenait des informations inexactes concernant la photographie par satellite, a rapporté Reuters en premier.

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Patrice Caine, le PDG de Thales qui mise sur l’innovation et la diversité

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Le portrait de Patrice Caine

Patrice Caine est le président-directeur général du groupe Thales, un leader mondial des hautes technologies dans les domaines de l’aéronautique, de l’espace, de la défense, du transport et de la sécurité. Diplômé de l’École Polytechnique et de l’École des Mines de Paris, il a débuté sa carrière dans le secteur pharmaceutique avant de rejoindre l’administration française puis le groupe Thales en 2002. Depuis sa nomination à la tête du groupe en 2014, il a engagé une profonde transformation stratégique, organisationnelle et culturelle, fondée sur l’innovation et la diversité.

Un parcours atypique dans l’industrie

Patrice Caine est né le 7 janvier 1970 à Paris. Il est issu d’une famille d’ingénieurs et de scientifiques. Son père, Yves Caine, était ingénieur des ponts et chaussées et dirigeant de société. Son frère aîné, Stéphane Caine, est également ingénieur en chef du corps des Mines. Patrice Caine se distingue par ses brillants résultats scolaires. Il est lauréat du concours général en mathématiques et en sciences physiques en 1987. Il intègre ensuite l’École Polytechnique puis l’École des Mines de Paris.

Voici une vidéo présentant ce dirigeant :

Contrairement à la plupart de ses camarades, il ne choisit pas de faire carrière dans les grands groupes industriels français. Il commence sa vie professionnelle en 1992 dans le groupe pharmaceutique Fournier, où il s’occupe du développement international. Il rejoint ensuite la banque d’affaires Charterhouse à Londres, où il conseille des entreprises sur des opérations de fusions et acquisitions.

En 1995, il revient en France et entre dans la fonction publique. Il est chargé de mission auprès du préfet de la région Franche-Comté puis au conseil général des Mines. Il devient ensuite conseiller technique au cabinet du secrétaire d’État à l’Industrie puis du ministre de l’Économie et des Finances. Il y traite notamment des dossiers relatifs à l’énergie, à la politique industrielle et aux entreprises publiques.

Une ascension rapide au sein du groupe Thales

En 2002, Patrice Caine rejoint le groupe Thales, un acteur majeur des hautes technologies dans le monde. Il y occupe successivement plusieurs postes de direction dans différentes divisions : aéronautique et navale, communications, navigation et identification, systèmes aériens, produits de radiocommunications, réseaux et systèmes d’infrastructure et systèmes de protection.

En 2013, il est nommé directeur général adjoint en charge des opérations et de la performance du groupe. Il supervise alors les activités industrielles, les achats, la qualité, les systèmes d’information, la recherche et développement et l’innovation.

En 2014, il accède au poste suprême de président-directeur général du groupe Thales. Il succède à Jean-Bernard Lévy, qui part diriger EDF. Il devient ainsi le premier PDG issu du sérail depuis Luc Vigneron en 2009.

Une vision stratégique fondée sur l’innovation et la diversité

Depuis sa prise de fonction, Patrice Caine a engagé une profonde transformation du groupe Thales. Il a défini une nouvelle vision stratégique basée sur trois axes : la croissance organique, la croissance externe et la performance opérationnelle.

Pour soutenir la croissance organique, il a mis l’accent sur l’innovation et la digitalisation. Il a créé un réseau mondial de centres d’innovation digitale (Digital Factory) pour accélérer le développement de solutions numériques dans les domaines clés du groupe : intelligence artificielle, big data, cybersécurité, connectivité ou encore internet des objets. Il a également renforcé les partenariats avec les acteurs académiques et les start-ups.

Pour soutenir la croissance externe, il a réalisé plusieurs acquisitions stratégiques, notamment dans les domaines de la sécurité et de l’identité numérique. Il a notamment racheté le groupe Gemalto, spécialiste des cartes à puce et des solutions de sécurité numérique, pour 4,8 milliards d’euros en 2019. Il a ainsi créé un leader mondial de l’identité et de la sécurité numériques, avec plus de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 30 000 collaborateurs.

Pour soutenir la performance opérationnelle, il a simplifié l’organisation du groupe et optimisé les processus internes. Il a notamment réduit le nombre de divisions de six à cinq, en fusionnant les activités de transport et de sécurité. Il a également mis en place un programme d’amélioration continue baptisé Thales Boost, visant à renforcer la compétitivité, la qualité et la satisfaction client.

Parallèlement à ces trois axes, Patrice Caine a également fait de la diversité et de l’inclusion une priorité pour le groupe Thales. Il a lancé en 2017 un plan d’action ambitieux pour promouvoir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, avec des objectifs chiffrés et des mesures concrètes. Il a également signé en 2018 le pacte mondial des Nations Unies pour le respect des droits humains, du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption.

Un bilan positif malgré la crise sanitaire

Sous la direction de Patrice Caine, le groupe Thales a affiché des résultats solides et une croissance soutenue. Entre 2014 et 2019, le chiffre d’affaires du groupe est passé de 13 à 18 milliards d’euros, soit une progression moyenne annuelle de 6,7 %. Le résultat opérationnel courant est passé de 1,1 à 2 milliards d’euros, soit une hausse moyenne annuelle de 12,8 %. Le carnet de commandes s’est établi à 32 milliards d’euros fin 2019, soit l’équivalent de deux années de chiffre d’affaires.

Le groupe Thales a également renforcé sa position sur ses marchés clés. Il est le numéro un mondial des systèmes électriques embarqués pour l’aéronautique civile, le numéro deux mondial des systèmes d’information critiques pour la défense et la sécurité, le numéro trois mondial des satellites civils et militaires et le numéro quatre mondial des systèmes ferroviaires.

Le groupe Thales a toutefois été fortement impacté par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 en 2020. Le chiffre d’affaires du groupe a reculé de 7,7 % à 16,5 milliards d’euros, principalement en raison du ralentissement du secteur aéronautique. Le résultat opérationnel courant a baissé de 26 % à 1,5 milliard d’euros. Le carnet de commandes s’est maintenu à un niveau élevé de 31 milliards d’euros.

Face à cette situation inédite, Patrice Caine a mis en œuvre un plan d’adaptation visant à préserver la santé et la sécurité des collaborateurs, à assurer la continuité des activités essentielles pour les clients et à réduire les coûts fixes. Il a également mobilisé les capacités d’innovation du groupe pour contribuer à la lutte contre la pandémie. Par exemple, Thales a participé au développement du respirateur artificiel Osiris conçu par Air Liquide ou encore au déploiement du passeport sanitaire numérique IATA Travel Pass.

Malgré la crise sanitaire, Patrice Caine reste confiant dans les perspectives du groupe Thales. Il mise sur la reprise progressive du secteur aéronautique et sur le dynamisme des autres marchés du groupe. Il compte également sur le plan de relance européen pour soutenir les investissements dans les domaines stratégiques tels que le spatial, le ferroviaire ou encore la cybersécurité. Il vise ainsi un retour à la croissance organique du chiffre d’affaires dès 2021 et une amélioration progressive de la marge opérationnelle.

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JPMorgan interdit à ses employés d’utiliser ChatGPT, le chatbot à la mode

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ChatGPT interdit chez JPMorgan

ChatGPT est un outil de génération de texte basé sur l’intelligence artificielle, développé par la société de recherche OpenAI. Il suffit de lui donner une courte consigne pour qu’il produise un texte convaincant, qu’il s’agisse d’un essai académique, d’un scénario créatif ou d’un code informatique. Depuis sa sortie publique en novembre 2022, ChatGPT a connu un succès fulgurant, attirant plus de 100 millions d’utilisateurs actifs par mois en janvier 2023. Mais il a aussi suscité des inquiétudes sur ses risques potentiels, notamment en matière de protection des données et de fiabilité des informations.

JPMorgan restreint l’usage de ChatGPT parmi ses employés

Face à ces préoccupations, la plus grande banque américaine, JPMorgan Chase, a décidé de limiter l’utilisation de ChatGPT parmi ses 250 000 employés, selon une source proche du dossier. La décision n’a pas été motivée par un incident particulier, mais par le respect des contrôles habituels sur les logiciels tiers, en raison des exigences de conformité du secteur bancaire. JPMorgan Chase a refusé de commenter l’information.

Voici une vidéo relatant des problèmes liés à l’utilisation de ChatGPT :

ChatGPT, un outil révolutionnaire mais controversé

ChatGPT est le fruit du travail d’OpenAI, une entreprise de recherche en intelligence artificielle cofondée par Elon Musk et soutenue par Microsoft. Il repose sur un modèle d’apprentissage profond qui analyse des milliards de textes provenant d’internet pour apprendre à les imiter. Il peut ainsi répondre à n’importe quelle requête textuelle avec une grande fluidité et une certaine créativité.

Mais ChatGPT n’est pas sans défauts. Il peut produire des erreurs factuelles, des biais ou des comportements inappropriés, selon les données qu’il utilise et les consignes qu’il reçoit. OpenAI a reconnu ces problèmes et a annoncé travailler à les réduire et à permettre aux utilisateurs de personnaliser le comportement du chatbot.

Les entreprises face au défi de l’intelligence artificielle

Le succès viral de ChatGPT a lancé une course effrénée entre les entreprises technologiques pour proposer des produits basés sur l’intelligence artificielle. Google a récemment dévoilé son concurrent de ChatGPT, qu’il appelle Bard, tandis que Microsoft a présenté son chatbot Bing AI à un nombre limité de testeurs.

Mais ces innovations soulèvent aussi des questions éthiques et juridiques. Comment garantir la qualité et la véracité des informations générées par l’intelligence artificielle ? Comment protéger les données personnelles et confidentielles des utilisateurs ? Comment éviter les abus ou les détournements de ces outils ?

Ces questions sont particulièrement sensibles pour le secteur bancaire, qui manipule des informations financières délicates et qui est étroitement surveillé par les régulateurs. En 2021 et 2022, les autorités américaines ont infligé plus de 2 milliards de dollars d’amendes à une douzaine de banques pour l’utilisation non autorisée de services de messagerie privée par leurs employés.

Les écoles aussi limitent l’usage de ChatGPT

Les établissements scolaires sont également concernés par les risques liés à ChatGPT. Certains craignent que l’outil puisse être utilisé pour tricher sur les devoirs ou les examens. Les écoles publiques de New York ont interdit son usage en janvier 2023.

ChatGPT est donc un outil fascinant mais potentiellement dangereux. Il offre des possibilités inédites de création et d’interaction textuelle, mais il pose aussi des défis énormes en matière de sécurité et d’éthique. Il faudra donc être vigilant et responsable dans son utilisation, et suivre attentivement son évolution.

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Sam Altman, PDG d’OpenAI : le visionnaire qui veut démocratiser l’intelligence artificielle

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Le portrait de Sam Altman, le PDG d'OpenAI

Sam Altman est le PDG d’OpenAI, une organisation à but non lucratif qui se consacre à la recherche et au développement de l’intelligence artificielle (IA) au service de l’humanité. Il est également l’un des entrepreneurs et investisseurs les plus influents de la Silicon Valley, ayant participé à la création et au financement de nombreuses startups innovantes. Qui est cet homme qui veut rendre l’IA accessible à tous ? Quelle est sa vision pour l’avenir de cette technologie ? Quels sont les défis et les opportunités qu’il rencontre dans sa quête ? Voici un portrait de Sam Altman, le visionnaire qui veut démocratiser l’intelligence artificielle.

Un parcours atypique

Sam Altman est né en 1985 à St. Louis, dans le Missouri. Il a grandi dans une famille d’entrepreneurs, son père étant le fondateur d’une entreprise de logiciels médicaux et sa mère une avocate spécialisée dans les brevets. Il a commencé à s’intéresser à l’informatique dès son plus jeune âge, apprenant à programmer à l’âge de 10 ans. Il a également développé une passion pour la physique et les mathématiques, qu’il considère comme les fondements de l’IA.

Voici une vidéo présentant ce visionnaire :

Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires, il a intégré l’université Stanford, où il a étudié les sciences informatiques. Cependant, il a abandonné ses études après un an pour se consacrer à son projet entrepreneurial : Loopt, une application de géolocalisation sociale qu’il a cofondée avec deux amis. Loopt a été l’une des premières startups à bénéficier du soutien de Y Combinator, le célèbre accélérateur de startups fondé par Paul Graham. Loopt a été rachetée en 2012 par Green Dot Corporation pour 43,4 millions de dollars.

Un leader de la Silicon Valley

Après avoir vendu Loopt, Sam Altman a rejoint Y Combinator en tant que partenaire, puis en tant que président en 2014. Il a contribué à faire de Y Combinator l’un des acteurs majeurs de l’écosystème entrepreneurial de la Silicon Valley, en soutenant des startups comme Airbnb, Dropbox, Reddit, Stripe ou encore Coinbase. Il a également lancé des initiatives comme Startup School, un programme en ligne gratuit pour apprendre à créer une entreprise, ou The Macro, un média en ligne dédié à l’entrepreneuriat.

En 2019, Sam Altman a quitté la présidence de Y Combinator pour se consacrer entièrement à OpenAI, dont il était déjà le PDG depuis 2018. Il reste toutefois impliqué dans Y Combinator en tant que président émérite et conseiller. Il est également le cofondateur et le président de Worldcoin, une startup qui vise à créer une monnaie numérique universelle basée sur la reconnaissance biométrique.

Un visionnaire de l’intelligence artificielle

Sam Altman est le PDG d’OpenAI, une organisation fondée en 2015 par un groupe d’entrepreneurs et de chercheurs renommés, comme Elon Musk, Peter Thiel ou Yoshua Bengio. Le but d’OpenAI est de créer une intelligence artificielle générale (AGI), c’est-à-dire une intelligence capable de réaliser n’importe quelle tâche intellectuelle humaine. OpenAI se donne également pour mission de garantir que cette intelligence soit alignée sur les valeurs humaines et qu’elle soit utilisée pour le bien commun.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, OpenAI mène des recherches de pointe dans différents domaines de l’IA, comme le traitement du langage naturel, la vision par ordinateur ou le raisonnement logique. Elle publie régulièrement ses travaux et ses codes sources, afin de favoriser la diffusion et la collaboration scientifique. Elle développe également des outils et des plateformes pour faciliter l’accès et l’utilisation de l’IA par le plus grand nombre.

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