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E-réputation : la réputation du prince Harry a évolué au fil des ans

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La réputation du prince Harry

Le prince Harry est l’un des membres les plus médiatisés de la famille royale britannique, mais aussi l’un des plus controversés. Depuis son mariage avec Meghan Markle en 2018, il a fait l’objet de nombreuses critiques, mais aussi de soutiens, de la part du public et de la presse.

Un prince populaire et engagé

Avant son mariage avec Meghan Markle, le prince Harry jouissait d’une grande popularité au Royaume-Uni et dans le monde. Fils cadet du prince Charles et de la princesse Diana, il a su se faire apprécier par son côté spontané, sympathique et engagé. Il a servi dans l’armée britannique pendant dix ans, effectuant deux missions en Afghanistan. Il a également créé plusieurs organisations caritatives, comme Sentebale, qui soutient les enfants affectés par le sida au Lesotho, ou Invictus Games, qui organise des compétitions sportives pour les militaires blessés.

Selon un sondage YouGov réalisé en 2017, le prince Harry était aimé par 81% des Britanniques et détesté par 11%, ce qui le plaçait parmi les personnalités publiques les plus appréciées du pays, rivalisant avec d’autres membres de la famille royale comme la reine Elizabeth II ou le prince William.

Voici les révélations faites par le prince Harry dans son dernier livre :

Un mariage qui divise

Le 19 mai 2018, le prince Harry épouse Meghan Markle, une actrice américaine métisse et divorcée, lors d’une cérémonie fastueuse au château de Windsor. Le couple reçoit le titre de duc et duchesse de Sussex et devient rapidement l’un des plus suivis et commentés de la planète. Si beaucoup saluent ce mariage comme un symbole de modernité et de diversité au sein de la monarchie britannique, d’autres y voient une menace pour la tradition et la stabilité de l’institution.

Le prince Harry et Meghan Markle font face à une pression médiatique intense, notamment de la part de certains tabloïds britanniques qui les accusent de dépenser trop d’argent public, de ne pas respecter le protocole royal ou encore de ternir l’image de la couronne. Le couple dénonce également le racisme dont il est victime, notamment après la naissance de leur premier enfant, Archie, en 2019.

Une rupture historique

Le 8 janvier 2020, le prince Harry et Meghan Markle annoncent leur décision de se retirer de leurs fonctions royales et de vivre une partie de l’année en Amérique du Nord. Ils expliquent vouloir être financièrement indépendants et protéger leur vie privée. Cette annonce provoque un choc au sein de la famille royale et du public, qui n’étaient pas informés au préalable. Elle déclenche également une crise institutionnelle sans précédent, surnommée le “Megxit”.

Le couple négocie avec la reine Elizabeth II les modalités de sa nouvelle situation. Il renonce à ses titres royaux honorifiques, à ses patronages militaires et à sa dotation financière. Il conserve toutefois ses titres de noblesse et son rang dans l’ordre de succession au trône. Il s’installe en Californie, où il signe des contrats lucratifs avec Netflix et Spotify pour produire des contenus audiovisuels.

Une interview explosive

Le 7 mars 2021, le prince Harry et Meghan Markle accordent une interview exclusive à Oprah Winfrey, diffusée sur CBS aux États-Unis et sur ITV au Royaume-Uni. L’entretien fait l’effet d’une bombe, car le couple y fait des révélations choc sur son expérience au sein de la famille royale. Il affirme notamment avoir été victime d’un manque de soutien, d’une absence de protection et d’une hostilité constante.

Le point culminant de l’interview est lorsque Meghan Markle révèle qu’un membre non identifié de la famille royale s’est inquiété de la couleur de peau qu’aurait son enfant avant sa naissance. Le prince Harry confirme cette information, mais refuse de donner le nom de la personne concernée. Il dit également avoir été déçu par l’attitude de son père, le prince Charles, qui aurait cessé de lui parler pendant un moment, et par celle de son frère, le prince William, avec qui il aurait une relation tendue.

Une réputation en chute libre

L’interview d’Oprah Winfrey a eu un impact négatif sur la réputation du prince Harry au Royaume-Uni, où il a perdu une grande partie du capital sympathie qu’il avait auparavant. Selon un sondage YouGov réalisé en août 2021, il était aimé par 34% des Britanniques et détesté par 59%, ce qui le place parmi les personnalités publiques les moins appréciées du pays.

Le couple a également essuyé des critiques aux États-Unis, où il est accusé d’être hypocrite, égocentrique ou encore ingrat envers sa famille. Certains médias se demandent si le prince Harry n’a pas fait une erreur en quittant son rôle royal pour se livrer à des confessions répétitives et peu convaincantes.

Le prince Harry a publié en janvier 2023 son livre autobiographique intitulé Spare, dans lequel il revient sur son parcours personnel et professionnel. Il y révèle notamment que son frère l’a poussé à terre lors d’une dispute, que sa belle-mère Camilla a fuité des informations à la presse ou encore que sa grand-mère Elizabeth II lui a conseillé d’écrire une lettre à son père Thomas Markle qui a ensuite été rendue publique.

Le livre a été un succès commercial, mais il a aussi suscité une nouvelle vague d’indignation au Royaume-Uni et ailleurs. Certains experts estiment que le prince Harry devrait arrêter de se présenter comme une victime et se concentrer sur ses actions positives en faveur de l’environnement, de la santé mentale ou encore de l’égalité.

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Yassine Yakouti : le droit et le marketing, une interaction complexe et stratégique

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Le droit et le marketing, selon Yassine Yakouti

Le droit et le marketing sont deux domaines qui peuvent sembler éloignés, mais qui sont en réalité étroitement liés. En effet, le marketing vise à promouvoir un produit ou un service auprès des consommateurs, tandis que le droit encadre les pratiques commerciales et protège les droits des parties prenantes, note Yassine Yakouti. Ainsi, le droit et le marketing sont une interaction complexe et stratégique, qui nécessite de connaître les règles juridiques applicables et les techniques marketing adaptées.

Yassine Yakouti : Le Droit comme cadre réglementaire du Marketing

Le marketing est une technique visant à optimiser les services, offres de biens, idées ou design d’un produit par rapport aux attitudes, motivations, besoins ou envies des consommateurs. Il implique souvent de recourir à des stratégies publicitaires innovantes, telles que le marketing d’influence, qui consiste à utiliser le potentiel de recommandation des influenceurs sur les réseaux sociaux pour faire la promotion d’un produit ou d’un service. Toutefois, le marketing n’est pas une activité libre de toute contrainte juridique. Il doit respecter un cadre réglementaire qui vise à protéger les intérêts des consommateurs, des concurrents et des titulaires de droits de propriété intellectuelle.

Voici une vidéo expliquant le droit du marketing :

Le cadre réglementaire du marketing repose sur plusieurs sources de droit, notamment le code de la consommation, la loi pour la confiance dans l’économie numérique, la loi pour une République numérique et les recommandations de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité, indique Yassine Yakouti. Ces normes juridiques imposent aux professionnels du marketing de respecter des principes tels que la loyauté, la transparence, le consentement et la proportionnalité dans leurs pratiques.

Elles visent également à prévenir et à sanctionner les pratiques déloyales ou trompeuses, telles que la publicité mensongère, la concurrence déloyale, le parasitisme ou la contrefaçon. Ainsi, le marketing doit être conçu et mis en œuvre en tenant compte des droits et des obligations qui découlent du droit de la concurrence, du droit de la consommation et du droit de la propriété intellectuelle.

Le Droit comme outil stratégique du Marketing

Le marketing stratégique consiste à analyser le marché et à définir le positionnement de l’entreprise en fonction des opportunités et des menaces qui s’y présentent. Le Droit est un élément essentiel du marketing stratégique, car il permet aux acteurs du marketing de se distinguer, de se protéger et de convaincre leurs clients, explique Yassine Yakouti.

Le Droit comme levier de différenciation

Le Droit permet aux acteurs du marketing de créer et de valoriser leur identité de marque, en utilisant des éléments juridiques tels que les marques, les brevets, les labels ou les slogans. Ces éléments contribuent à renforcer la notoriété, la réputation et la fidélité des consommateurs envers la marque. Ils permettent également de se différencier des concurrents en proposant une offre unique et innovante.

Le Droit comme levier de protection

Le Droit permet aux acteurs du marketing de sécuriser leur activité et de prévenir les risques juridiques liés au marché. Le Droit offre des outils de défense contre la concurrence déloyale, la contrefaçon, la violation des droits d’auteur ou la diffamation. Il permet aussi de respecter les obligations légales en matière de protection des données personnelles, de droit du travail ou de droit de la consommation, note Yassine Yakouti.

Le Droit comme levier de persuasion

Le Droit permet aux acteurs du marketing d’influencer le comportement des consommateurs en utilisant des arguments juridiques dans leur communication. Le Droit peut servir à rassurer, à séduire ou à inciter les clients à acheter un produit ou un service. Par exemple, le Droit peut mettre en avant les garanties légales, les labels de qualité, les certifications ou les témoignages.

Yassine Yakouti : Le Marketing comme source d’innovation juridique

Le Marketing, en tant que discipline qui vise à créer de la valeur pour les clients et les entreprises, peut être à l’origine de nouveaux besoins ou de nouvelles pratiques qui nécessitent une adaptation ou une évolution du Droit, note Yassine Yakouti. C’est le cas notamment avec le marketing digital, le marketing éthique et le marketing relationnel.

Le marketing digital désigne l’ensemble des techniques et des outils utilisés pour promouvoir des produits ou des services sur Internet et les réseaux sociaux. Il implique des enjeux juridiques importants, tels que la protection des données personnelles, le respect du droit d’auteur, la régulation de la publicité en ligne ou encore la lutte contre la cybercriminalité. Les professionnels du marketing doivent donc se tenir informés des évolutions législatives et jurisprudentielles dans ces domaines, afin de respecter les obligations légales et de prévenir les risques de contentieux.

Le marketing éthique est une démarche qui consiste à intégrer des principes moraux dans la conception et la diffusion des offres marketing. Il vise à répondre aux attentes des consommateurs en matière de responsabilité sociale et environnementale, mais aussi à se différencier de la concurrence et à renforcer l’image de marque, indique Yassine Yakouti. Le marketing éthique pose des questions juridiques relatives à la loyauté, à la transparence et à la véracité des informations communiquées aux clients. Il implique également de respecter les normes et les labels qui garantissent la qualité et l’origine des produits ou des services.

Le marketing relationnel est une stratégie qui consiste à fidéliser les clients en développant une relation durable et personnalisée avec eux. Il repose sur l’utilisation de bases de données, de programmes de fidélité, de newsletters ou encore de réseaux sociaux. Le marketing relationnel soulève des problématiques juridiques liées au consentement, à la confidentialité et au droit d’accès, de rectification et d’opposition des clients aux données qui les concernent. Il nécessite également de respecter les règles déontologiques et les bonnes pratiques du secteur.

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Sam Altman, PDG d’OpenAI : le visionnaire qui veut démocratiser l’intelligence artificielle

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Le portrait de Sam Altman, le PDG d'OpenAI

Sam Altman est le PDG d’OpenAI, une organisation à but non lucratif qui se consacre à la recherche et au développement de l’intelligence artificielle (IA) au service de l’humanité. Il est également l’un des entrepreneurs et investisseurs les plus influents de la Silicon Valley, ayant participé à la création et au financement de nombreuses startups innovantes. Qui est cet homme qui veut rendre l’IA accessible à tous ? Quelle est sa vision pour l’avenir de cette technologie ? Quels sont les défis et les opportunités qu’il rencontre dans sa quête ? Voici un portrait de Sam Altman, le visionnaire qui veut démocratiser l’intelligence artificielle.

Un parcours atypique

Sam Altman est né en 1985 à St. Louis, dans le Missouri. Il a grandi dans une famille d’entrepreneurs, son père étant le fondateur d’une entreprise de logiciels médicaux et sa mère une avocate spécialisée dans les brevets. Il a commencé à s’intéresser à l’informatique dès son plus jeune âge, apprenant à programmer à l’âge de 10 ans. Il a également développé une passion pour la physique et les mathématiques, qu’il considère comme les fondements de l’IA.

Voici une vidéo présentant ce visionnaire :

Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études secondaires, il a intégré l’université Stanford, où il a étudié les sciences informatiques. Cependant, il a abandonné ses études après un an pour se consacrer à son projet entrepreneurial : Loopt, une application de géolocalisation sociale qu’il a cofondée avec deux amis. Loopt a été l’une des premières startups à bénéficier du soutien de Y Combinator, le célèbre accélérateur de startups fondé par Paul Graham. Loopt a été rachetée en 2012 par Green Dot Corporation pour 43,4 millions de dollars.

Un leader de la Silicon Valley

Après avoir vendu Loopt, Sam Altman a rejoint Y Combinator en tant que partenaire, puis en tant que président en 2014. Il a contribué à faire de Y Combinator l’un des acteurs majeurs de l’écosystème entrepreneurial de la Silicon Valley, en soutenant des startups comme Airbnb, Dropbox, Reddit, Stripe ou encore Coinbase. Il a également lancé des initiatives comme Startup School, un programme en ligne gratuit pour apprendre à créer une entreprise, ou The Macro, un média en ligne dédié à l’entrepreneuriat.

En 2019, Sam Altman a quitté la présidence de Y Combinator pour se consacrer entièrement à OpenAI, dont il était déjà le PDG depuis 2018. Il reste toutefois impliqué dans Y Combinator en tant que président émérite et conseiller. Il est également le cofondateur et le président de Worldcoin, une startup qui vise à créer une monnaie numérique universelle basée sur la reconnaissance biométrique.

Un visionnaire de l’intelligence artificielle

Sam Altman est le PDG d’OpenAI, une organisation fondée en 2015 par un groupe d’entrepreneurs et de chercheurs renommés, comme Elon Musk, Peter Thiel ou Yoshua Bengio. Le but d’OpenAI est de créer une intelligence artificielle générale (AGI), c’est-à-dire une intelligence capable de réaliser n’importe quelle tâche intellectuelle humaine. OpenAI se donne également pour mission de garantir que cette intelligence soit alignée sur les valeurs humaines et qu’elle soit utilisée pour le bien commun.

Pour atteindre cet objectif ambitieux, OpenAI mène des recherches de pointe dans différents domaines de l’IA, comme le traitement du langage naturel, la vision par ordinateur ou le raisonnement logique. Elle publie régulièrement ses travaux et ses codes sources, afin de favoriser la diffusion et la collaboration scientifique. Elle développe également des outils et des plateformes pour faciliter l’accès et l’utilisation de l’IA par le plus grand nombre.

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LinkedIn : réduction de ses effectifs et fermeture de son application en Chine

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Fermeture de LinkedIn en Chine

LinkedIn, la plus grande plateforme de réseautage professionnel au monde, a annoncé la suppression de 716 postes et la fermeture de son application de recherche d’emploi en Chine continentale, a déclaré lundi la société basée en Californie.

Pourquoi LinkedIn se retire-t-il de Chine ?

La décision a été prise en raison des changements de comportement des clients et du ralentissement de la croissance des revenus, a déclaré le PDG de LinkedIn, Ryan Roslansky, dans une lettre aux employés. “Alors que nous guidons LinkedIn à travers ce paysage en rapide évolution, nous apportons des changements à notre organisation commerciale mondiale et à notre stratégie en Chine qui entraîneront une réduction des rôles pour 716 employés”, a-t-il dit.

Voici une vidéo en anglais relatant cette nouvelle :

LinkedIn, qui appartient à Microsoft (MSFT), a rejoint une multitude d’entreprises technologiques américaines qui ont procédé à des licenciements massifs cette année. Meta a annoncé en mars 10 000 licenciements supplémentaires, en plus des licenciements massifs annoncés en 2022. Amazon a également déclaré au cours du même mois qu’il supprimerait 9 000 postes, après les 18 000 rôles que la société avait annoncé qu’elle supprimait en janvier.

“Alors que nous planifions [l’exercice 2024], nous nous attendons à ce que l’environnement macroéconomique reste difficile”, a déclaré Roslansky. “Nous continuerons à gérer nos dépenses tout en investissant dans les domaines de croissance stratégiques.”

Quel est l’avenir de LinkedIn en Chine ?

Dans le cadre de ce mouvement, LinkedIn mettra fin à InCareer, son application pour la Chine continentale, d’ici le 9 août. Roslansky a cité la “concurrence féroce” et un “climat macroéconomique difficile” comme raison de l’arrêt.

LinkedIn conservera une certaine présence en Chine, notamment en fournissant des services aux entreprises opérant dans le pays pour recruter et former des employés à l’étranger, selon un porte-parole de l’entreprise.

“InCareer a connu un certain succès au cours de la dernière année grâce à notre solide équipe basée en Chine, mais il a également rencontré une concurrence féroce et un climat macroéconomique difficile”, a déclaré Roslansky.

Comment LinkedIn s’est-il adapté au marché chinois ?

LinkedIn est la dernière grande application de médias sociaux occidentale à opérer encore en Chine continentale. Twitter, Facebook et Youtube sont interdits dans le pays depuis plus d’une décennie. Google s’est retiré début 2010.

LinkedIn est entré en Chine en 2014 en lançant une version localisée de son application principale. Mais ses démarches pour censurer les publications dans le pays, conformément aux lois chinoises, ont été critiquées.

En mars 2021, LinkedIn avait dû suspendre les inscriptions en Chine pour s’assurer qu’il était “conforme à la loi locale”. Quelques mois plus tard, il a remplacé cette application par InCareer, qui était axée uniquement sur les offres d’emploi, sans fonctionnalités de réseautage social telles que le partage ou les commentaires.

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