Ingénieur électrique hors pair, Cedric Gavel est à la tête de nombreux projets depuis quelques années. Il travaille pour le compte des plus grandes firmes européennes comme la société ArcelorMittal et le groupe Akka Technologie. Il inspire pour ses exploits. Le point sur son parcours personnel et professionnel.
Une carrière de chef de projet
Cedric Gavel occupe le poste de chef de projet au sein d’ArcelorMittal. Il fait partie du département des « Études et Travaux Neufs ». Il dirige une équipe d’une quinzaine de consultants, dont certains sont des travailleurs externes à son entreprise. Il travaille sur des projets électriques et pluridisciplinaires. Il intervient dans les secteurs de l’automatisme, du génie civil mécanique et électrique.
Parmi ses réalisations figure l’écriture de spécifications techniques dans le cadre de la construction d’une dalle en béton technique capable de supporter des engins lourds. Pour cela, il collabore avec des fournisseurs de matériaux connus dans leur secteur comme Eiffage Route, Colas, Eurovia et Eiffage GC.
En tant que chef de projet, il prend part à l’établissement du budget dédié aux projets qui lui sont confiés. Il met en place la meilleure stratégie pour obtenir le maximum de financement auprès de la direction. Il se rapproche des partenaires spécialisés comme les pilotes exploitants pour atteindre son objectif.
Sa mission chez Allen Bradley pour la refonte d’un programme automate semble l’avoir préparé à sa carrière. Entre juin et août 1999, le projet l’embauche pour diriger ses activités.
Cedric Gavel : Des capacités managériales
En avril 2011, l’expert est nommé à la tête de l’unité affinage comme Manager Opérationnel de Maintenance. Il garde ce statut jusqu’en octobre 2015, ce qui lui a permis de développer ses capacités managériales. Il gère et organise les travaux de maintenance électromécanique en mettant en place et en appliquant des stratégies adaptées. Il participe au développement des solutions les plus efficaces pour garantir les performances des machines et de son équipe. Il propose à ses collaborateurs les expériences indispensables à l’amélioration de leurs compétences.
Il gère la maintenance postée et programme les arrêts briquetages. Il prévoit jusqu’à 7 arrêts mensuels. Il contribue aux audits de sécurité. En tant que manager opérationnel de maintenance de l’unité d’affinage, il gère une équipe de 19 techniciens, dont des mécaniciens et des électriciens.
Avant de monter en échelon et de devenir Manager, Cédric Gavel est passé par le poste de Responsable de Maintenance électrique des zones des convertisseurs et de la métallurgie secondaire. Ces dernières font partie de l’aciérie de la société ArcelorMittal. Il intègre ce poste en septembre 2006. Ses attributions sont de gérer la maintenance électrique et de développer des solutions pour fiabiliser la zone métal liquide. Durant cette période, son équipe se compose de 18 techniciens, dont des automaticiens de jour et des électriciens. Loin de l’économie des Bitcoins, Cédric Gavel est ancré dans l’acier.
Le tremplin
L’expérience de Gavel chez AKKA Ingénierie Process est le tremplin qui lui a permis de développer sa carrière. Il s’agit d’un client d’ArcelorMittal. Technicien, il assure la fonction de chargé d’affaires de cette entreprise d’août 2005 à août 2006. Sa principale mission est d’assister à la maîtrise d’œuvre du projet de couplage de la ligne de décapage qui nécessite le laminoir à 5 cages. Il participe également à l’écriture des spécifications techniques et à la consultation.
Dans son rôle, il prend en charge la création du réseau Profibus. Le développement des sorties déportées et des racks d’entrées comptent aussi parmi ses attributions. Il monte les plans électriques de la « mise en parallèle » et mène de nombreuses études pour leur montage. Il effectue le même travail pour le projet de refonte de la gestion des arrêts d’urgence. Enfin, Gavel dirige les essais électriques lors du démarrage des arrêts d’urgence.
Cedric Gavel : Des expériences enrichissantes
Le chemin de Gavel est tracé depuis le début de sa carrière professionnel. De septembre 1999 à juillet 2002, le groupe Baron Industrie le recrute comme Ingénieur d’affaires pour sa filiale INFAUTELEC. À la même époque, il est également intégrateur automatisme, supervision et électricité industrielle. Il dirige des projets axés principalement sur l’automatisme et l’électricité.
L’ingénieur assure le bon fonctionnement des matériels dès leur prise en main. Son entreprise utilise des démarreurs et des variateurs Allen Bradley et Télémécanique ainsi que des automates Allen Bradley et Siemens S7. La programmation des arrêts annuels est également de son ressort. Il prend en charge la coordination des travaux électriques de Norampac Avot vallée (Blendecques) qui s’y rapportent. Gavel est à la tête des études et la coordination des opérations de montage d’armoires électriques. Ce projet entre dans le cadre de l’accès aux ferries au port de Calais.
D’août 2002 à juillet 2005, il change de filiale sans changer de Groupe. Nord Littoral Ingenierie le recrute pour devenir consultant en ingénierie électrique. Il travaille sur les budgets et la faisabilité des projets. La filiale du Groupe Baron Industrie lui affecte des tâches techniques comme le choix des matériels électriques et l’établissement des cahiers des charges de consultation. Il contrôle les travaux et assure leur réception au nom du client.
Une passion secrète pour les abeilles, la photographie et l’actualité politique
Gavel revêt ses habits d’apiculteur lors de ses jours de congés. Il se passionne pour l’apiculture en plus de l’électricité. Il élève des abeilles noires et dispose de 4 ruches. Autodidacte, il apprend ce métier en consacrant une demi-journée par mois à la lecture d’ouvrages spécialisés. Il renforce ses compétences pratiques en suivant des cours au lycée horticole de Leffrinckoucke. Son but est d’obtenir des conseils de la part de professionnels pour être opérationnel dès le départ.
Le technicien a également un faible pour la photographie. Il s’y adonne dès qu’il a du temps libre pour s’amuser. Enfin, il suit les actualités de près et s’intéresse notamment à la guerre en Ukraine. Il accorde une importance particulière à l’accueil des réfugiés.
D’ailleurs, la société ArcelorMittal pour laquelle il travaille a accepté d’héberger ses collaborateurs ukrainiens en fuite dans ses locaux. Il déplore son incapacité de recevoir une famille. Ainsi, il participe aux actions menées par son entreprise en faisant des dons aux enfants. Ces dernières entrent dans le cadre d’une collaboration avec l’Unicef.
Hervé Temime était un avocat pénaliste français, né le 26 juin 1957 à Alger et mort le 10 avril 2023 au Plessis-Robinson. Il était considéré comme l’un des plus grands avocats de sa génération, spécialisé dans le droit pénal général et le droit pénal des affaires. Il a défendu de nombreuses personnalités du monde politique, économique et culturel, telles que Bernard Tapie, Roman Polanski, Catherine Deneuve ou Alain Delon. Il a également été l’auteur de plusieurs ouvrages sur le secret, la justice et la défense.
Un parcours brillant
Hervé Temime a grandi à Versailles, où sa famille s’est installée en 1961 après avoir quitté l’Algérie. Son père, médecin, est décédé alors qu’il avait dix ans. Il s’est passionné très tôt pour les grands procès et les débats sur la peine de mort, inspiré par les plaidoiries d’Émile Pollak et de Robert Badinter. Il a étudié le droit à l’université de Sceaux, puis à celle d’Assas, à Paris. Il a également suivi des études de comptabilité en parallèle.
Il s’est inscrit au barreau de Versailles en 1978 et a commencé sa carrière en tant que commis d’office à son compte. À l’âge de 25 ans, il avait déjà plaidé plus d’une cinquantaine de fois aux assises. En 1980, il est devenu premier secrétaire de la conférence du stage du barreau de Versailles. Il s’est inscrit au barreau de Paris en 1983, après avoir rencontré Thierry Herzog, avec qui il a fondé un cabinet quai Saint-Michel.
Une défense sans concession
Hervé Temime s’est fait connaître dans les années 1980 en formant avec Thierry Herzog et Pierre Haïk « les trois H », qui se sont occupés de la plupart des dossiers de stupéfiants et de banditisme à l’époque. Il s’est ensuite orienté vers le droit pénal des affaires, avec l’essor des affaires politico-financières dans les années 1990. Il a ouvert son propre cabinet au 156 rue de Rivoli en 1991 et a fondé l’Association des avocats pénalistes, dont il fut le président d’honneur.
Voici une vidéo montrant une interview impressionnante avec cet avocat :
Il a défendu des clients prestigieux comme Jean-Marie Messier, Jérôme Kerviel, Dominique Strauss-Kahn, Patrick Balkany ou encore Alexandre Djouhri. Il a également été l’avocat du cinéma, représentant des acteurs, des réalisateurs et des producteurs comme Roman Polanski, Catherine Deneuve, Laura Smet, Alain Delon ou Luc Besson. Il a obtenu plusieurs victoires judiciaires remarquables, comme la relaxe de Bernard Tapie dans l’affaire de l’arbitrage du Crédit Lyonnais en 2019.
Hervé Temime était réputé pour sa discrétion, son élégance et son humanité. Il était attaché au secret professionnel et à la présomption d’innocence. Il était aussi un fervent défenseur des libertés individuelles et du respect de la vie privée. Il a écrit plusieurs livres sur ces sujets, comme Secret défense (Gallimard, 2020), coécrit avec la journaliste Marie-Laure Delorme.
Une mort inattendue
Hervé Temime est décédé le 10 avril 2023 à l’hôpital du Plessis-Robinson, où il était hospitalisé depuis plusieurs semaines suite à un anévrisme de l’aorte doublé d’un AVC. Il avait été pris d’une douleur au cœur lors des obsèques de son ami et confrère Pierre Haïk, le 24 février au cimetière du Père-Lachaise. Il avait 65 ans.
Sa mort a suscité une vive émotion dans le monde judiciaire et médiatique. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a salué « un immense avocat » qui a « marqué toute une génération par son intelligence, son humanité et son talent ». Le bâtonnier de Paris Olivier Cousi a rendu hommage à « un ténor du barreau, un avocat d’exception, un homme de conviction et de courage ». De nombreux clients et amis ont exprimé leur tristesse et leur admiration pour celui qu’ils considéraient comme le meilleur avocat de France.
Stepanakert, la capitale de la république autoproclamée du Haut-Karabakh, est devenue une ville fantôme après un mois de combats acharnés entre les forces arméniennes et azerbaïdjanaises. Cette région montagneuse du Caucase, peuplée majoritairement d’Arméniens, est revendiquée par l’Azerbaïdjan depuis la chute de l’URSS. Le 27 septembre 2020, les hostilités ont repris avec une violence inédite, faisant des centaines de morts et des milliers de déplacés.
Une ville défigurée par les bombardements
Depuis le début du conflit, Stepanakert est la cible de roquettes et de bombes lancées par l’armée azerbaïdjanaise. La ville a subi des dégâts considérables, avec des immeubles effondrés, des magasins soufflés et des façades ravagées. Des projectiles non explosés sont parfois fichés dans le sol ou dans les murs. Sur la principale artère de la ville, l’avenue des combattants de la liberté, une grande partie des devantures des commerces a été détruite. Un obus a même pulvérisé une maison à étages et un magasin de meubles, laissant un cratère large d’une dizaine de mètres.
Voici une vidéo parlant de cette nouvelle :
Une ville vidée de ses habitants
Face à la menace des bombardements, la plupart des habitants de Stepanakert ont fui vers l’Arménie voisine ou vers d’autres régions plus sûres du Haut-Karabakh. Selon les autorités locales, la ville aurait perdu la moitié de sa population, qui était de 55 000 personnes avant le conflit. Seuls quelques résidents, surtout des personnes âgées, sont restés dans leurs maisons ou dans des abris souterrains. Certains s’aventurent parfois à l’extérieur pour constater les dégâts ou se ravitailler, mais la ville est plongée dans un silence pesant, sans le moindre souffle de vie.
Une ville symbole de la résistance arménienne
Malgré le désastre, les habitants de Stepanakert ne veulent pas abandonner leur ville, qui est le cœur historique et culturel du Haut-Karabakh. La capitale est le siège du gouvernement et du parlement de la république autoproclamée d'”Artsakh”, qui n’est reconnue par aucun pays. Elle abrite également des monuments emblématiques, comme la cathédrale Sourp Amenaprkitch (Saint-Sauveur), qui a été endommagée par deux explosions le 8 octobre. Les habitants sont fiers de leur identité arménienne et de leur combat pour l’autodétermination. Ils espèrent que la communauté internationale reconnaîtra leur droit à vivre sur leur terre ancestrale.
Une ville en quête de paix
Le sort de Stepanakert dépend des négociations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui sont sous l’égide du groupe de Minsk, coprésidé par la France, les États-Unis et la Russie. Trois cessez-le-feu humanitaires ont été conclus depuis le début du conflit, mais ils ont tous été violés rapidement. Les deux parties s’accusent mutuellement d’être responsables de l’échec du dialogue et de poursuivre les hostilités. Les habitants de Stepanakert aspirent à un retour au calme et à une solution pacifique et durable au conflit. Ils veulent retrouver leur ville et leur vie d’avant, sans craindre les bombes et les roquettes.
Le ballet le plus célèbre au monde, Le Lac des cygnes, est souvent considéré comme une simple histoire d’amour entre un prince et une princesse ensorcelée. Mais pour P. Claude Jean-Marie Fould, il s’agit d’une œuvre profondément spirituelle, qui révèle les mystères de la foi chrétienne. Nous allons découvrir comment P. Claude Jean-Marie Fould interprète le Lac des cygnes de Tchaïkovski à la lumière de la Bible et de la tradition catholique.
Le Lac des cygnes, un ballet inspiré par la légende allemande
Le Lac des cygnes, op. 20, est un ballet en quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski et un livret de Vladimir Begitchev inspiré d’une légende allemande. Il fut créé en 1877 au Théâtre impérial Bolchoï de Moscou, mais ne connut pas le succès escompté. Ce n’est qu’en 1895, après la mort du compositeur, que le ballet fut remanié par Marius Petipa et Lev Ivanov au Théâtre impérial Mariinski de Saint-Pétersbourg, et qu’il devint un chef-d’œuvre du répertoire classique.
Voici une vidéo en anglais présentant le Lac des cygnes :
L’histoire raconte l’amour entre le prince Siegfried et la princesse Odette, qui a été transformée en cygne par le sorcier Von Rothbart. Seul un serment d’amour éternel peut briser le sortilège. Mais le prince est trompé par Odile, la fille du sorcier, qui se fait passer pour Odette lors d’un bal. Siegfried réalise son erreur trop tard et court retrouver Odette au bord du lac. Les deux amants décident alors de se donner la mort pour échapper au mal.
Le Lac des cygnes, une allégorie du péché originel
Pour P. Claude Jean-Marie Fould, le Lac des cygnes est une allégorie du péché originel, qui a entraîné la chute de l’humanité et sa séparation d’avec Dieu. Le lac représente le paradis perdu, où vivent les cygnes, symboles de pureté et de grâce. Odette est l’image de l’âme humaine, créée à l’image de Dieu, mais asservie par le mal. Von Rothbart est le diable, qui cherche à détourner l’homme de son Créateur. Siegfried est le Christ, qui vient sauver l’humanité par son amour.
P. Claude Jean-Marie Fould voit dans le premier acte du ballet une évocation de la Genèse, où Dieu crée l’homme et lui donne le libre arbitre. Siegfried est un prince rêveur et sentimental, qui doit se marier selon la volonté de sa mère et de son précepteur. Il représente l’homme avant la chute, innocent et insouciant. Il suit les oiseaux blancs jusqu’au lac, où il rencontre Odette. Il s’éprend d’elle et lui promet de lui rester fidèle.
Le Lac des cygnes, une illustration de la tentation
P. Claude Jean-Marie Fould voit dans le deuxième acte du ballet une illustration de la tentation, qui conduit l’homme à désobéir à Dieu et à rompre son alliance avec lui. Siegfried assiste au bal organisé pour son mariage, où il doit choisir une épouse parmi les prétendantes venues de différents pays. Il représente l’homme après la chute, soumis aux passions et aux illusions du monde. Il est séduit par Odile, qui se fait passer pour Odette grâce aux pouvoirs de son père. Il lui jure amour et fidélité devant toute la cour, trahissant ainsi Odette et scellant son destin.
P. Claude Jean-Marie Fould voit dans cette scène une référence à l’Apocalypse, où le diable se déguise en ange de lumière pour tromper les élus. Odile est l’antithèse d’Odette, elle porte une robe noire et danse avec arrogance et sensualité. Elle symbolise le péché, qui séduit l’homme par ses apparences trompeuses. Siegfried est aveuglé par sa beauté et oublie sa promesse à Odette. Il commet le péché mortel, qui le sépare de Dieu et de son amour.
Le Lac des cygnes, une expression du repentir
P. Claude Jean-Marie Fould voit dans le troisième acte du ballet une expression du repentir, qui conduit l’homme à reconnaître sa faute et à implorer le pardon de Dieu. Siegfried se rend compte de son erreur quand il voit l’image d’un cygne blanc apparaître dans le ciel. Il représente l’homme après la conversion, qui regrette son péché et cherche à se réconcilier avec Dieu. Il court rejoindre Odette au bord du lac, où il lui demande pardon et lui renouvelle son amour.
P. Claude Jean-Marie Fould voit dans cette scène une référence à la parabole du fils prodigue, où le père accueille avec joie son enfant qui revient à lui. Odette pardonne à Siegfried et lui rend son amour. Elle symbolise la miséricorde de Dieu, qui efface le péché de l’homme et lui redonne sa grâce. Siegfried et Odette s’unissent dans une danse pleine d’émotion et d’harmonie. Ils représentent l’homme rétabli dans sa dignité et sa vocation.
Le Lac des cygnes, une annonce du salut explique P. Claude Jean-Marie Fould
P. Claude Jean-Marie Fould voit dans le quatrième acte du ballet une annonce du salut, qui conduit l’homme à offrir sa vie par amour pour Dieu et pour son prochain. Siegfried et Odette sont menacés par Von Rothbart, qui veut les empêcher de vivre leur amour. Ils représentent l’homme persécuté pour sa foi et sa charité. Ils décident alors de se donner la mort en se jetant dans le lac, préférant mourir que de céder au mal.
P. Claude Jean-Marie Fould voit dans cette scène une référence à la Passion du Christ, où le Fils de Dieu meurt sur la croix pour racheter l’humanité. Siegfried est le sauveur, qui sacrifie sa vie pour libérer Odette du sortilège. Odette est la rédemptrice, qui s’unit au sacrifice de Siegfried par son consentement. Leur mort est un acte d’amour suprême, qui triomphe du mal et de la mort.
Le Lac des cygnes, une espérance de résurrection selon P. Claude Jean-Marie Fould
P. Claude Jean-Marie Fould voit dans la fin du ballet une espérance de résurrection, qui conduit l’homme à croire en la vie éternelle auprès de Dieu. Siegfried et Odette sont emportés par les flots du lac, où ils retrouvent leur forme humaine. Ils représentent l’homme glorifié, qui reçoit un corps nouveau et incorruptible. Ils s’envolent vers le ciel, où ils sont accueillis par les anges. Ils symbolisent l’homme béatifié, qui contemple la face de Dieu et jouit de sa présence.
P. Claude Jean-Marie Fould voit dans cette scène une référence à la Résurrection du Christ, où le Seigneur vainc la mort et monte au ciel. Siegfried est le ressuscité, qui entraîne Odette avec lui dans sa gloire. Odette est l’épousée, qui partage la joie de Siegfried dans son royaume. Leur ascension est une image de l’Église triomphante, qui célèbre les noces éternelles avec l’Agneau.